Rues transversales chiffrées
 
 

 
 
 
 

 
Les rues portant des chiffres étaient transversales pour la plupart, traversaient le village de long en large, en tout ou partie.
Nous avons relevé 17 rues transversales portant des chiffres et que nous avons tracées sur la photographie aérienne des Travaux publics de 1952. Ceci reste approximatif en l'absence de plan officiel et repose sur les souvenirs des anciens d'Ihchach.

 Rue n° 1
La rue n° 1 longeait la rive droite de l'oued Tildi de part et d'autre du pont piétonnier menant à Tassouqt ; elle se terminait de l'autre côté du village vers la fin de la rue 8 tout en rejoignant auparavant la rue 2.

 

 En bordure de l'oued se trouvaient :

 
 
 

 
 
 
 
 

 

 Rue n° 2

 

C'était la rue principale d'Ihchach qui permettait aux automobiles et aux charrettes d'atteindre Tassouqt, place principale d'Ihchach.

Elle prenait naissance à l'arrière du Fendeq pour rejoindre la place Tassouqt ; ; elle se poursuivait passant devant la maison Da Blal puis en décalage vers le Hammam Mokrich avant de rejoindre la rue 8, traversant ainsi tout le bas d'Ihchach.


C'était la rue qu'empruntait le chariot du livreur du pain de Navarro deux fois par jour. Elle n'était pas bitumée.

Derrière le Fendeq se trouvaient :

 
  • La maison Aït Moulay Mokhtar Sbaî (point 2) : famille de mécaniciens qui travaillaient chez Castano ;
  • Aït Zandar (point 3) : le père de famille, Saïd Zandar, était cuisinier et son épouse Lalla Rkia, la seule femme à tenir une épicerie à Ihchach ;
  • Aït Oubouliss (point 4) (policier) : le père avait un troupeau de moutons. Le fils Mohamed Razani travaillait à la Douane avec M. Granger. Il deviendra par la suite un important transitaire ;
  • Aït Labakoum (5) : il portait ce nom car il avait travaillé à la Vacuum Oil Cie. Il fit toute sa carrière auprès de Fernand Barutel dit Baroutil. Ce fut la 1ère famille d'Ihchach dont les filles s'habillèrent à l'européenne et suivirent l'enseignement public. La population faisait appel à Labakoum pour tout ce qui concernait les règlements à l'amiable. Chauffeur de Barutel et son homme de confiance, il portait toujours le costume et le tarbouch ; Ahmed Ben Ahmed Abacom (écrit ainsi dans l'annuaire téléphonique) avait le téléphone : 24.13 à Yachech, maison 71, rue 2.
  • Aït Charjane (6) : ancien sergent, il avait fait la 1ère guerre mondiale ainsi que la seconde ; sa belle et vaste maison était mitoyenne de l'école publique. Charjane n'avait rien à voir avec Ali Charjane de la Domine et son dépôt de charbon.
  • La première école publique (7) fut créée en 1945-6. Lahsen, enfant, fut le 1er avec son ami Zandar à l'inaugurer ; Le 1er instituteur de l'école publique fut M. Sbaî (de la rue 6, où les femmes faisaient des tapis). Cette école deviendra la maison du Cheikh Driss, ancien militaire ;
  • Aït Fouristi (forestier) (8) : c'était la maison du chef forestier qui transitait là quand il allait chez les Mesguina, Tildi, etc. ;

 
  • Aït Oufkir (9) : la mère de famille travaillait chez des notables français ;
  • Aït Ouâttar (10) : le père était un herboriste ambulant allant partout dans Agadir avec son âne ;

  • Brahim Ntouma, conducteur de car allant aux Ida ou Tanane, habitait rue 2, face à Aït Ouâttar ;
  • Da Mohamed Sbaïss tenait une épicerie au début de la rue 2 ;
  • Salah Ben Ouissaâden le menuisier ouvrit un atelier rue 2 ;
  • Le coiffeur Da Mhend, coiffeur traditionnel, avait une boutique rue 2 à côté du menuisier ;
  • La grande Maison Da Blal se trouvait près de Tassouqt et de la Mosquée principale et du Hammam Mokrich ;
  • Jamaâ Raïss habitait à côté de ce hammam ;
  • Des femmes (Sbaî) fabriquaient des tapis et des vêtements rue 2 et rue 6 dans leur partie la plus large. Le fils fut le 1er instituteur de l'école publique de la rue 2.
  • Mohamed Bzika : Épicerie
  • Brahim Immel : Épicerie
     
 

 
 
 
 
 

 

 Rue n° 3
Cette rue était au-dessus de la rue 2 dans sa partie initiale et se terminait au croisement de la rue montante P.

  • Lalla Rkia qui habitait la rue 2, tenait une épicerie rue 3.

 

 Rue n° 4
Cette courte rue prolongeait la rue 3 à partir de la rue montante P jusqu'à la rue montante R :

 Petit îlot

près des rues 5 et 6 sur un petit îlot : le
maâlem bijoutier Mbark Assiyakh avait son premier atelier.

 Rue n° 5
cette rue se trouvait entre la rue 3 et la rue 6. Elle se terminait dans la rue 3. Le dernier cheikh d'Ihchach (1956-60), Sidi Ali ben Mohamed Abaâmrane, habitait une maison dans cette rue.

 Rue n° 6
Cette rue était importante du fait de sa longueur : elle traversait transversalement tout le village ; elle était parallèle aux précédentes rues transversales, croisant les rues montantes P et R, et se poursuivait jusqu'à la rue 9 et par une ruelle jusqu'à la rue 11 :


 Rue n° 7
Cette rue entre la rue 6 et la rue 8, était montante, prenant naissance dans la rue R pour se terminer dans la rue S ou U dans la partie haute du village.

 Rue n° 8
Cette rue située au-dessus de la rue 2 dans sa partie terminale, prenait naissance au niveau de la rue R croisant les rues montantes W, X, Y et se terminait dans la rue Y :


 Rue n° 9
Cette rue longeait dans le haut du village la grande maison des Zerkdi : Lahoucine Zerkdi, Hadj Lahcen, Hadj Brahim.

Cette maison occupait tout le bloc de la rue 9 dans la partie haute du village.

 


 Rue n° 10
Cette petite rue transversale se trouvait entre les rues montantes F et L.

 Rue n° 11

 

Cette rue était située entre la rue R et la rue U et croisait la rue 9.

Moulay Mohamed Teftal et sa famille habitaient cette rue.

 Rue n° 12

 

Cette rue se situait en-dessous de
la rue 13.

Mohammed Ben Ali "le cinéaste".

 Rue n° 13
Cette rue se trouvait entre la rue R et la rue L et une zone non bâtie, accidentée, où les enfants aimaient jouer à "l'Oukeïmeden" (pentes enneigées du Grand Atlas) en descendant à fond sur des nattes usagées sortes de luges improvisées pour glisser et capoter au fond du terrain.
Ce terrain servait également de dépotoir.

La Zaouya 3 qui suivait la Tariqa Darqawya se trouvait rue 13, chapeautée par Brahim Immel qui habitait rue 2. Le logement de son frère rue 13 était plus spacieux pour les rassemblements des adeptes de cette zaouya.

 
Tous les mois, des adeptes darqawa de ben Sergao venaient les rejoindre. Ils préféraient venir à pieds de Ben Sergao tout en psalmodiant tout au long de la piste QI-Illigh pour rejoindre Ihchach.
Les villageois à Iggui Lbod et à Tassouqt suivaient ce rite jusqu'à leur zaouya où ils veillaient toute la nuit.
 

 

 Rue n° 14

 

Cette rue était parallèle à la rue 6 depuis le bas d'Ihchach jusqu'à la rue B.

 

 

  • Maison de Mohamed Ou Bihi, chaouch à la Foncière et porte-mire ;

 Rue n° 15
Rue transversale entre la rue montante P et la rue montante L, parallèle à la rue 13.

 Rue n° 16

 

Rue transversale entre les rues montantes K et L

  • Maison d'Achir Outamsoult, conducteur de camions, qui ouvrit une piste pour son camion au-dessus d'Ihchach ;
 

 Rue n° 17
Rue transversale haute entre les rues montantes R et O.