Ihchach, le village dans sa partie montante

 
 

Targant n'Sidi Ali

 Tassouqt

Mosquée et Zaouyas

 Écoles coraniques

 Hammams

Fours à pain

Cafés maures, gargotes

 Commerces et Épiceries

 Bureaux de Tabacs
 

 
 
 
 

 

Le village dans sa partie la plus compacte était bâti sur la rive droite de l'oued Tildi, au-dessus de la route de Tildi, montant à l'assaut de la colline.

Habitat :

 
Sur la photo aérienne de la BAN (1956), on peut observer un habitat traditionnel bien serré, accroché à la colline, composé de maisons construites avec soin autour d'une cour intérieure ; maisons accolées les unes aux autres, de différentes tailles, avec ou sans étage, pour certaines en pierres maçonnées, blanchies à la chaux.

Cet habitat était bien différent de celui de la Domine (constitué d'un habitat plus pastoral souvent en terre et comprenant des abris pour les animaux).

Les constructions s'appuyaient sur l'existant, épousant les courbes et opportunités du terrain, respectant les bouquets d'arbres quand ils existaient (Targant n'Sidi Ali).

Le village apparait bien entretenu, chaulé avec soin, présentant très peu de destructions.

On peut constater que des étages furent ajoutés à des structures initiales en rez-de-chaussée.


 

Rues, ruelles, impasses

Des rues très étroites préservant de la chaleur furent tracées en éventail à partir de l'oued Tildi assurant la circulation transversale du village ; les rues horizontales (portant des numéros) et étaient entrecoupées de rues verticales (portant des lettres) qui assuraient la circulation piétonnière montante depuis l'oued Tildi jusqu'en haut du village.
Vers 1950, l'inspecteur des impôts, Abdelkader Korchi, dans le but de recouvrer les taxes sur la construction, aurait décidé que toutes les rues verticales porteraient une lettre de l'alphabet (rue A, etc.) et toutes les rues horizontales un chiffre (rue 1, etc.).
En 1950, le village d'Ihchach fut intégré au périmètre municipal d'Agadir.
Les rues très étroites ne permettaient pas la circulation automobile en dehors de la rue 2 qui était la rue principale du village, le traversant depuis le Fendeq en passant par la place Tassouqt. Les rues du village n'étaient pas bitumées.

Le village dans sa partie montante reçut l'électricité ainsi que le téléphone comme en témoignent les poteaux électriques et téléphoniques mais une infime partie du village disposait de l'eau courante à domicile.

Des arbres (eucalyptus et faux poivriers) ombraient la place des fontaines d'Iggui Lbod (un des lieux importants d'Ihchach) et des mûriers ombrageaient celle de Tassouqt (la place importante du village), des bouquets d'arganiers dits bicentenaires servaient de repères pour les rendez-vous comme Sidi Ali n'Targant.
 

 

 
 
 
 
C'est dans cette partie du village que se trouvaient les petits commerces offrant tout ce qui est nécessaire à la vie de tous les jours, tout ce dont on a besoin pour se nourrir, reproduire sa force de travail et vivre ensemble.
 
 

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 Cliquez ici pour visiter les rues verticales lettrées