Les cafés maures et les gargotes d'Ihchach
 
 

 
 
 
 

 
 
 Le café maure N°1
se trouvait dans l'immeuble Abatkok, rue-route de Tildi. Il ne servait que le thé et le café. Les clients jouaient aux cartes et aux dominos.
L'autorisation d'exploitation avait été accordée à Ahmed ben Saïd Izziki (Aziki) par dahir N°434 (16 octobre 1951) et rapportée par dahir N°617 (30 septembre 1953).

 
 
 Le café maure N°3
se trouvait à Tassouqt.
Il appartenait à Houmad ben Ali Rahali. Il ne servait que le thé et le café.
Les clients jouaient aux cartes. (Autorisation d'exploitation d'un café maure accordée à Houmad b. Ali Rahali par dahir du 29 avril 1953)
 
Le café maure devenu gargote n°2
se trouvait à Iggui Lbod. Il appartenait à Mbark Attanane. On y trouvait des beignets (sfenjs), de la harira, du café et du thé. La harira était servie avec le pain de sa boulangerie traditionnelle. (Autorisation d'exploitation accordé à M'bark b. Ahmed Tanani par dahir N°435 du 16 octobre 1951 et par dahir N°523 du 29 avril 1953) (Autorisation de transformer le café maure en gargote par dahir du 24 novembre 1953)

 
 
Le café maure devenu gargote n°4
se trouvait rue 4. Il appartenait à Da Mohamed Ou Abdeslam Jouad.
Il servait la harira, les beignets et le thé.
Da Mohamed avait l'autorisation d'exploiter un café maure puis d'une gargote en 1953.
(Autorisation d'exploitation d'un café maure accordée à Mohamed b. Abdeslam Hihi par dahir N°436 du 16 octobre 1951 puis dahir N°513 du 29 avril 1953 puis transformation du café maure en gargote par dahir du 24 novembre 1953)

 La gargote N°5
se trouvait rue R. Elle appartenait à Ben Addi qui faisait du poisson frit et du thé. Nous n'avons pas son autorisation.

 Le café maure N°6
se trouvait dans le prolongement de la rue Q. Il appartenait à Lahoucine ben Ali. Il ne servait que le thé et le café. Les clients y jouaient aux cartes. C'était le seul café équipé d'un poste radio branché en permanence sur l'Égypte Saouth El Ârab. (Autorisation d'exploitation d'un café maure accordée à Lahoucine b. Ali b. Abdallah par dahir N°496 du 29 avril 1953)

 

Les femmes ne fréquentaient pas les cafés maures ou les gargotes ; elles venaient parfois avec leur petite marmite en terre cuite acheter de la harira, des beignets ou du poisson frit si aucun homme ou garçon de leur entourage n'était disponible pour faire la commission.

 

Quelques photographies prises dans les années 40-50 de cafés maures et de gargotes (villes et souks) au Maroc :

  • cafetier indigène
  • marchand de sfinjs
  • gargote
  • marchands de beignets
  • hommes prenant le thé
  • un marchand de beignets
  • marchand de soupe
  • bootstrap slider
  • kerdous joueurs de dominos
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