Aït Roudani
 
 

 
 
 
 

 
Mohamed ben Ahmed Smaïni dit Roudani naquit en 1912 à Taroudant.
Son épouse était Ijjou bent Lahcen ben Belkhir, née en 1925 au douar Idmoussakna des Aït Baâmrane.
Roudani père était le gendre de la famille des Aït Belkhir et de la famille Idchayne du même douar Idmoussakna. Il eut dix enfants (Ahmed, Fatima, Mohamed, Lahcen, Aïcha, Mina, Habib 1 et Habib 2, Brahim et Abdallah) dont deux morts naturellement (Aïcha et Habib 1).

Mohamed fut chauffeur de transport en commun à la Société SEBAG (SEBAGH) à Casablanca.
Il revint à Agadir vers les années 1932-1935 à la demande de son ami et voisin de quartier, Si Taïb Essarghini (Nouni Taïb) qui était chauffeur à la société SATAS d'Agadir.
À son retour de Casablanca, Mohamed fut engagé comme chauffeur polyvalent à la société "Amieux Maroc" dont les bureaux se trouvaient se trouvaient derrière le cinéma Rialto en Ville Nouvelle. Il quitta cette société pour travailler définitivement comme représentant et mareyeur pour le compte des deux frères SAMBRANA (Farid et Clovis). Il restera à leur service de 1954 à 1960, date du séisme d'Agadir dans lequel il périra avec son épouse le 29 février 1960.

 
 La famille habitait la rue 7, maison n°7 à Ihchach.
Les enfants Fatima, Lahcen, Mina, Habib 2 qui se trouvaient au premier étage de la maison pendant le séisme, échappèrent à la mort. Au rez-de-chaussée, Abdallah et les parents trouvèrent la mort. Brahim pris pour mort par sa famille fut livré aux premiers secouristes pour être soigné mais ne fut jamais rendu. Ahmed et Mohamed étaient hors d'Agadir au moment de la catastrophe. D'autres membres de la famille trouvèrent la mort dans le séisme : Khadouj bent Lahcen (sœur d'Ijjou) et son frère Lahoucine ben Lahcen (alias L'Bouchoun).
(Mohamed Smaïni )