Ihchach
Partie basse du village le long de la route de Tildi

 
 

1er Cimetière musulman
El Ghazi

Cimetières

 Tigoumma Lmakhzen

Fendeq

Souk Iselmane 

Place Lalla Maymouna  

 Iggui Lbod

Terminus Bus Aïcha-Ihchach

 Grands Taxis d'Ihchach

Zbala Ihchach

 Tatirante Ougourram

Dispensaire (Sbitar)

Les Marabouts

Poudrière
 
 

 
 
 
 

 
En suivant la route de Tildi depuis la Ville Nouvelle, après avoir dépassé la Cité Rocca, puis Le "Robinson" des Aït Ballester, l'usine de marbre SOMARBRA, le Bousbir européen (maison de tolérance "La Perle du Sud"), les immeubles dont ceux de Couscous, on arrivait à l'entrée du village d'Ihchach au niveau du 1er cimetière musulman. Tout ce qui se trouvait en-dessous de la route de Tildi jusqu'au niveau d'Iggui Lbod relevait de la "Domine", le reste faisait partie d'Ihchach village dans sa partie électrifiée.
Pour simplifier la présentation, nous allons commencer par décrire la partie basse du village qui longeait la route de Tildi depuis le mausolée de Sidi Lghazi jusqu'à la Poudrière.

 De la Cité Makhzen au Fendeq - Le long de la route de Tildi

  • Dans le 1er cimetière musulman se trouvait le mausolée de Sidi Lghazi qui existait avant la construction du village ;
  • En face du cimetière et de l'autre côté de la route de Tildi fut construit Tigoumma Imaghzen (maisons El Maghzen) : petit habitat construit en dur pour les fonctionnaires de police et les agents hospitaliers de l'Hôpital Lyautey ainsi que le poste de police d'Ihchach ;
  • Le dépotoir d'Agadir (Zbala Iroumine) se trouvait un peu plus haut avec l'incinérateur.


  • Juste au-dessus un sentier menait à une place en terre battue dite de Lalla Maymouna : place avec un cône de petites pierres où se déroulait une partie du Moussem des Gnawa. Ce repère en pierre qui concernait les Issemgane était tabou : on le respectait et personne n'y touchait.

 Du Fendeq jusqu'à la Poudrière - Le long de la route de Tildi

L'oued Tildi à sec croisait la route de Tildi vers le bas du Fendeq (point7) d'Omar Chaffeî.

Saïd Ben Mohamed dit Saïd Abalâqoul, frère cadet du coiffeur Da Mhend Ahjam d'Ihchach habitait le Fendeq.

 

Le long Fendeq n'Chaffeî débouchait près du radier sur l'oued Tildi au niveau de la route de Tildi et ouvrait en quelque sorte le village dans sa partie électrifiée.

 
 

 

 

Après le Fendeq et le croisement de l'oued avec la route de Tildi, des commerçants s'étaient établis le long de la route, route bitumée et accessible aux transports en commun, aux camions de livraison et aux quelques rares véhicules automobiles d'Ihchach.
 

 
 

 
Se trouvaient les maisons et commerçants suivants :

  •  Brahim Boutazloute, chauffeur de camion (point 1a) habitait une maison qui jouxtait la minoterie.
  • La Minoterie (point 1b) : le Moulin à grains électrique occupait le coin de la ruelle. Cette minoterie était gérée par Si Mhend dont le fils Mohamed Bijaâd fera une carrière professionnelle exemplaire.
  • Aït Abatkok (6) : Mohamed Abatkok avait cette grande maison à étage qui donnait sur la place.
      • Abatkok possédait le magasin de gros en alimentation générale et un café maure (5) ;
      • À l'arrière de la Minoterie se trouvait la Zaouya Nassiriya d'Abatkok (point 2) ;
      • Une ruelle la séparait du Hammam Abatkok (point 4) bain maure (jour pour les femmes, nuit pour les hommes) ;
  • Moulay M'Bark (3), employé de l'entrepreneur et conserveur Raymond Coquart habitait une maison à l'arrière du hammam d'Abatkok.
 
 

  • Si Mohamed Ben Larbi, boulanger, aurait obtenu en 1944 l'autorisation provisoire d'installer un four de boulangerie dans un espace de 150 m2 (dahir n° 304 du 1er juillet 1944) dans la maison Abatkok. Cette boulangerie aurait disparu en 1941-52 suite à la concurrence faite par le boulanger Navarro qui faisait livrer deux fois par jour à Tassouqt ses délicieuses baguettes de pain. Après sa fermeture, l'endroit serait devenu un café maure et surtout un lieu où l'on jouait au poker ; il fut momentanément fermé en 1956 à l'Indépendance puis ré-ouvert jusqu'au séisme, emportant plusieurs clients.

 

Dans le prolongement d'Abatkok, on trouvait :

  • Le maâlem Lahcen (7), coiffeur moderne pour hommes ;
  • Aït Rafa (8) : Rafa, inspecteur de police en civil ;
  • Hmad Attanane (9) avait un grand taxi qui faisait la navette entre Talborjt et Ihchach ;
  • À l'arrière se trouvait le Four traditionnel de Mbark Attanane (10), le Café Maure et la gargote qui donnaient sur le Tildi et Iggui Lbod;

Iggui Lbod : les deux fontaines : Place des fontaines, lieu incontournable d'Ihchach où l'on venait chercher l'eau. Le petit pont piétonnier permettait d'accéder au village montant et à la place Tassouqt.
Près d'Iggui Lbod (13) et du transformateur (12), au Terminus du bus, les gens d'Ihchach venaient chercher le petit bus rouge dit "Aïcha Ihchach" de la ligne 2 des bus d'Agadir qui faisait le trajet Ihchach-Talborjt (point 14) ; c'était également le point de départ des Grands Taxis.
Le camion de livraison des Services municipaux qui livrait les viandes aux bouchers, stationnait près du terminus des bus. Les viandes étaient chargées à dos d'homme par les bouchers jusqu'à Tassouqt ;
Le dépôt de charbon, de bois et de pétrole lampant (15) d'Abatkok se trouvait en face d'Iggui Lbod de l'autre côté de la rue R qui montait vers la mosquée principale.

 
 

Le Souk Iselmane (16) fut construit dans le prolongement du dépôt d'Abatkok sur deux rangées de baraques ;

 

En longeant l'oued Tildi se trouvait la Zbala Ihchach : le dépôt d'ordures du village (20) ;
En remontant la rive gauche du Tildi, les terrains plats servaient de terrain de foot dit "Tatirante Ou Gourram" (19) et de Tatirante n'Sbitar (Terrain de foot du Dispensaire) (17) ;
Le Sbitar (le Dispensaire) (18) se trouvait à l'avant des cimetières et la Poudrière à la fin du village.