Ce quartier de villas portait le nom de l'entrepreneur
en bâtiment, M. Rocca, qui avait bâti l'usine
de carrelage à l'époque où rien d'autre
n'était construit.
Pour arrêter le bus de Yachech, ou se donner rendez-vous,
il suffisait de dire "Rocca" pour que tout le
monde comprenne le lieu d'arrêt du bus ou du rendez-vous.
Il y avait un certain nombre de villas dont
une villa municipale occupée par la famille Harquin.
Madame Harquin
était secrétaire à l'État Civil des
Services municipaux de la ville d'Agadir et son mari Pierre
Harquin tenait un magasin de Radio Ménager : "
Les Ondes Sonores ", rue Paul Doumer.
Michèle Harquin
|
Leur fille Michèle Harquin et ses nombreux
copains du quartier (Robert Pépin, Renée Moreau,
André Cuvillier, Jacqueline Jubier, Chantal et Jean-Claude
Pourrut, André, Jeannot, Christiane et Maïté
Domingo, Annick Bouvier) allaient à l'école Bosc,
à la plage et au Club Nautic dont M.Pourrut était
un des animateurs.
Il leur arrivait de jouer aux billes, à
la marelle et à la corde à sauter.
Par contre avec Robert Pépin, ils allaient au port pour
pêcher avec des laissez-passer. Ensuite, c'était
la pêche à la débrouille, avec un bout de
bois, un seau, un fil à pêche, un hameçon
et une grosse réprimande en rentrant. Ils avaient entre
10 et 12 ans.
Leur plaisir était de jouer dans
le ravin, de ramasser des sauterelles qu'ils mettaient dans des
trous de terre, des scorpions qu'ils jetaient dans des boîtes
d'alcool à brûler auxquelles ils mettaient le feu
pour les voir se piquer (souvenirs de Michèle Harquin).
Le dessous du pont de Tildi et une grotte
bien cachée faisaient partie des repaires secrets des
enfants du quartier (souvenirs de Pierre Padiou).
En remontant cette rue en direction de Yachech, d'autres habitations
avaient été construites comme la villa Colette
occupée par les Cuvillier.