La Plage

 

 

 

 Nous avons tous des souvenirs de la merveilleuse plage d'Agadir et de son sable fin, chaud et doré, de ses odeurs, de la chaleur, du vent, des jeux sur la plage, du bruit des vagues, de l'aspect changeant de la mer avec ou sans moutons, plate d'huile à agitée, de ces couleurs de toutes sortes de bleus de l'océan, des cris des goélands et de celui des enfants.

Lieu de plaisir magique où tous les sens sont concernés, lieu magique offert à tous, grands et petits, riches et pauvres.
 

 

Cette plage était immense avec une série de cabines toutes faites sur le même modèle avec des séries à raies ou en toiles de couleurs vives, montées ou non sur gabions, alignées près du Casino ou plus tard près de la Réserve. Les premières furent construites par la menuiserie Padiou dans les années 30.
Les enfants apprenaient à nager sur le sable comme des tortues qui se mettent en mouvement, que ce soit avec monsieur Villepion ou avec monsieur Fournaise (souvenirs de Raymond Humeau, de Dominique Mazet ou de Marie France Dartois).

 M.Villepion
 

 André Fournaise

Les enfants aimaient ramasser le matin toutes sortes de coquillages dont des nacres, parfois des petits ormeaux, des couteaux, des tellines (haricots de mer), des pieds de cheval parfois des gros coquillages qui donnaient le bruit de la mer quand on les mettait à l'oreille.

 

 
 
 
 
 

Certains, dans le temps, ont croisé Sanana sur la plage.

 Sanana

 

On pouvait courir sur le sable mouillé, faire des châteaux et autres constructions de sable, s'enfouir dans le sable chaud, jouer au ballon et au Jokari, au volley-ball et puis nager jusqu'aux radeaux.

Nous avons tous des histoires merveilleuses de vraies ou fausses orques, de vraie ou fausse sirène bleue (tâarabt el bher, la Sahraouie de mer)) ou de vrais ou faux marsouins, de dauphins bleus qui après nous avoir croisés sur des radeaux de fortune nous quittaient avec des cris fins pour nous dire au revoir

(souvenirs de Lahsen Roussafi, Dominique Mazet, Marie France Dartois).
 

 
 
 
 

En dehors de la plage et de la mer, il y avait le Club nautique (Nautic Club) avec sa piscine et son plongeoir, et le Club de Tennis.
 


La plage s'étendait ainsi depuis les rochers de Founti où les enfants pêchaient des gawgaws dans les trous d'eau, jusqu'à l'embouchure de l'Oued Souss.
On pouvait venir le dimanche se restaurer, se rafraîchir et danser sur la terrasse du Casino ou manger un sandwich au Cabanon tenu par Charlot près du Club de tennis ou encore se rendre à la Réserve dans un cadre plus luxueux pour observer la mer sans se lasser et puis ensuite se reposer sous les tamaris et les mimosas en surveillant d'un œil les enfants qui jouaient sur le sable.
 

 
 
 

 

Peu avant le séisme, la plage eut sa promenade qui permettait d'admirer cette si belle baie en respirant l'air marin à toute heure de la journée et le soir admirer ses couchers de soleil dans l'espoir de capter l'insaisissable rayon vert.