Nous avons tous des souvenirs de la
merveilleuse plage d'Agadir et de son sable fin, chaud et doré,
de ses odeurs, de la chaleur, du vent, des jeux sur la plage,
du bruit des vagues, de l'aspect changeant de la mer avec ou
sans moutons, plate d'huile à agitée, de ces couleurs
de toutes sortes de bleus de l'océan, des cris des goélands
et de celui des enfants.
Lieu de plaisir magique où tous les
sens sont concernés, lieu magique offert à tous,
grands et petits, riches et pauvres.
Cette plage était immense avec une
série de cabines toutes faites sur le même modèle
avec des séries à raies ou en toiles de couleurs
vives, montées ou non sur gabions, alignées près
du Casino ou plus tard près de la Réserve. Les
premières furent construites par la menuiserie Padiou
dans les années 30.
Les enfants apprenaient à nager sur le sable comme des
tortues qui se mettent en mouvement, que ce soit avec monsieur
Villepion ou avec monsieur Fournaise (souvenirs
de Raymond Humeau, de Dominique Mazet ou de Marie France Dartois).
Les enfants aimaient ramasser le matin toutes
sortes de coquillages dont des nacres, parfois des petits ormeaux,
des couteaux, des tellines (haricots de mer), des pieds de cheval
parfois des gros coquillages qui donnaient le bruit de la mer
quand on les mettait à l'oreille.