Avant 1948, il n'y avait pas d'exportation d'agrumes ni de
primeurs à partir du port d'Agadir.
Une partie des fruits et légumes produits dans la région
du Souss rejoignait les conserveries pour faire des confitures,
des jus de fruits, des conserves de fruits et légumes
; en 1946 et 1947, cette production fut arrêtée
par manque de sucres.
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Production d'agrumes dans le Souss :

Production d'agrumes, tomates et primeurs
dans le Souss
La production totale en agrumes et primeurs
du Souss atteignait :
- En 1952-3 : 27 218 T
- Agrumes :
- Production européenne : 17 348
T
- Production marocaine : 3 000 T
- Primeurs :
- Production européenne : 4 870 T
- Production marocaine : 2 000 T
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- En 1953-4 : 28 653 T
- Agrumes :
- Production européenne : 14 153
T
- Production marocaine : 2 500 T
- Primeurs :
- Production européenne : 9 000 T
- Production marocaine : 3 000 T
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Exportations d'agrumes, de primeurs
et de céréales de 1942 à 1955 :
Les premières exportations d'agrumes
et de primeurs (460 tonnes) à partir du
port d'Agadir commencèrent en 1948 pour atteindre
progressivement le chiffre de 6 931 tonnes en 1954.
L'année suivante, les exportations s'effondrèrent,
les productions ayant été dévorées
par les sauterelles.
Les exportations de céréales
datent de 1954 : 19 925 tonnes en 1953 et 14 436 tonnes
en 1955.
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Avant la création du port de commerce, une faible partie de la production des fruits, agrumes,
primeurs était expédiée à partir
du port d'Agadir ou par le port de Casablanca (nécessitant
un transport routier jusqu'à ce port), ou par avion
ou par la route ; les agrumes et primeurs devaient voyager dans
de très bonnes conditions après avoir été
soigneusement emballés parfois pour des destinations lointaines
(nécessité d'accès aux quais des cargos
faisant le transport, cales réfrigérées
ou ventilées des navires selon les produits).
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En 1952-3, après
la construction du port de commerce aménagé pour
accueillir ces navires avec des hangars de stockage, des engins
de manutention, etc, les exportations de tomates, de primeurs
ou d'agrumes prirent de l'importance, le transport par avion
cessa et le transport par la route diminua de moitié (sauf
en ce qui concernait les tomates).
À partir de 1952, avec le nouveau port, le nombre de départ
par bateau passa de 4 à 20 puis à 40
et 56 les années suivantes pour les agrumes et les
primeurs.

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