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1672 ![]() |
L'anarchie s'installa dans le Souss à
la mort du sultan Moulay Ismaïl en particulier sous le sultan
Moulay Abdallah (plusieurs fois proclamé et renversé)
jusqu'à la nomination de son fils Sidi Mohamed comme gouverneur
du Souss. |
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Agadir aurait été restaurée ou reconstruite en 1732. En 1755, le grand tremblement de terre qui
détruisit Lisbonne aurait affecté le Maroc et Agadir
(Rothé, la séismicité au Maroc, p. 20, 1962). |
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portant la date de 1746 ![]() |
Une inscription bilingue
en arabe et en hollandais au-dessus de la porte de la Kasbah
porte la date de 1746.
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"Toi, le truand, tu vas recevoir la peine que tu mérites, non pas à cause de l'argent que tu me dois personnellement - tes frères (les autres Juifs) me le paieront jusqu'au dernier sou - mais pour ce que, toute ta vie durant, tu as truandé tant chez les Maures que chez les Chrétiens, et même chez les autres Juifs". "Et il lui fit couper les deux mains" (G. Høst, p. 62). |
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Déclin et fermeture d'Agadir (1765-1776) ![]() |
Le port de Massa sera détruit et celui d'Agadir fermé en 1765 et définitivement interdit aux navires étrangers en 1776. Les habitants d'Agadir devront migrer à Essaouira où un quartier "Derb Ahl Agadir" leur sera attribué. Des négociants juifs seront encouragés à venir s'installer à Souira, logés à l'intérieur de la Kasbah. Les familles juives commerçantes Aflalo, Pena, Guedala (familles de Tujjar Es Soltan) quitteront Agadir. Le consul de France, Louis Chénier, confirmera que la place d'Agadir fut pendant longtemps le centre d'un grand commerce jusqu'en 1773 ; les nations de l'Europe y avaient plusieurs établissements que l'empereur fit passer à Mogador, "après avoir fait démolir les fortifications de cette ville". |
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![]() ![]() ![]() 1880 |
Les voyageurs qui traversent le Souss et passent devant Agadir, s'étonnent de cette situation ; en 1789, le chirurgien anglais William Lempriere appelé à Taroudannt pour soigner le fils du sultan Sidi Mohamed ben Abdallah, observe que la place d'Agadir est déserte. Il s'étonne qu'on n'ait pas continué à donner la préférence à cette place pour toutes les spéculations de commerce (W. Lempriere, 1791, Voyage dans l'Empire du Maroc et le Royaume de Fez fait pendant les années 1790 et 1791). Dans la traduction française de cet ouvrage sous le titre : " Le Maroc il y a 100 ans, " figure une gravure de Peter Haas représentant la Kasbah d'Agadir Oufella et Founti (Santa-Cruz) qui se trouve dans l'ouvrage de Georg Höst, vice-consul danois à Mogador (Efterretninger om Marokos og Fes (1760-1768). En 1880, l'explorateur Oskar Lenz qui séjourne
dans le Souss, constate à son tour que le port d'Agadir
est le meilleur des ports marocains ; cependant, il est vide
et abandonné. La ville est en complète décadence
; elle ne compte que quelques centaines d'habitants, tous Maures,
à l'exception de quelques familles juives. |
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1882 ![]() ![]() ![]() 1913 |
Celui qui passe à l'Est longe le mur d'enceinte à un endroit où il n'y a guère que deux mètres de hauteur, ce qui permet aux voleurs de l'escalader ; du côté de la mer, on voit un misérable village de pêcheurs appelé Founti.
Il en fut ainsi d'Agadir jusqu'à l'occupation française de juin 1913 ; Agadir Ighir ou Agadir Oufella étant la Kasbah et Founti, le village en contrebas.
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