Chefs d'escales, chefs d'aéroplaces

 Agadir

 Cap Juby

Villa Cisneros

  Port Etienne

 Saint Louis du Portugal

Dakar

 

 

Ce n'était pas une sinécure d'être chef d'aéroplace.

Les chefs d'aéroplace ou d'escale ne restaient pas très longtemps à la même place ; quelques mois voire un ou deux ans, dans des endroits de désolation et de solitude.
Il y avait bien à demeure un ou deux mécaniciens, forcément célibataires, jeunes ou plus âgés qui devaient avoir une constitution particulière pour vivre ou survivre plusieurs années dans ces endroits.


De ces hommes, on en connaît seulement quelques uns dont on saisit le nom dans les résumés ou PV des captures et des accidents.
Les chefs d'aéroplace attendent l'arrivée des avions du Courrier, s'assurent de leur départ et de leur arrivée à l'étape suivante.
Ils entretiennent les meilleures relations possibles avec les Espagnols et les Maures et les Sahraouis pour permettre le passage du courrier.

Ces chefs occasionnels sont des pilotes qui n'hésitent pas à prendre l'avion de secours pour récupérer leurs camarades en difficultés, des pilotes espagnols égarés, des navigateurs échoués, un explorateur mourant.

Comme Saint-Exupéry, ils n'aiment pas abandonner dans le désert des appareils qui peuvent être réparés et sont prêts à prendre tous les risques pour ça.

Celui qui nous apporte le plus de renseignements sur son activité de chef d'aéroplace est St-Exupéry à Cap Juby