Ancienne Ville Nouvelle

 

 

 
 
 
 
 

Le Lycée Youssef Ben Tachfine

 

Arch. Jean Forcioli,
Jean Chemineau et Édouard Delaporte avec la collaboration d'Atbat-Afrique sous la direction de l'ingénieur Vladimir Bodiansky, bien connus pour leur participation aux CIAM
(Congrès International d'Architecture Moderne).

Le projet architectural du Lycée fut présenté par E. Delaporte, J. Forcioli et J. Chemineau :
1er prix et exécution 1951.
Le projet présenté par J-F Zevaco et P. Messina remporta le 2ème prix.
Le Lycée sera construit durant les 3 mois de vacances scolaires de l'année 1951 ; on estimait à la rentrée qu'il conviendrait aux besoins de la ville : 2 ans après, les leçons avaient lieu jusque dans le réfectoire et les cours de récréation (Péré, p. 48).
Les constructions étaient réalisées au fur et à mesure des besoins.
En 1955, le collège comptait 550 élèves.
Ce lycée dominait l'ancien fer-à-cheval et occupe encore une position bien particulière au-dessus du Front de mer et du Centre urbain. Il résista au séisme et fut remis en forme et aux normes.

 
 
 

 
 
 
 

Hôtel de Ville



Av. Kettani : début de la construction en 1953 ;
ouverture des Municipaux en janvier 1956.

Cet hôtel de ville fit l'objet d'un concours ouvert à tous les architectes (A-A N° 35, 1951) (1er prix et exécution : arch. Marcel Lods (1891-1978), frères X. Et L. Arsène-Henry, ingénieur Bodiansky - Études du Bureau ABAT-Afrique en 1951).

Conçu par Marcel Lods qui anima un courant des CIAM et l'ingénieur Vladimir Bodiansky également bien connu des CIAM et à l'origine du Bureau d'Études d'At-Bat Afrique, important au Maroc dans la conception de l'habitat social.


L'Hôtel de ville résista bien, fut réparé et la nouvelle cité administrative fut construite près de lui.
Il devint La Province, siège actuel de la Wilaya.

 
 

 
 

 
 

Banque d'État du Maroc




(Av. Lyautey- rue de Rome)
Elle fut construite en 1951-52 selon le plan de l'architecte Edmond Brion (1885-1973) qui réalisa au Maroc plusieurs agences de la Banque d'État du Maroc (Marrakech, Rabat, El Jadida, Oujda). Elle prit le nom de Bank Al-Maghrib après l'indépendance.

Rappel historique : " La banque d'État avait droit, en vertu de l'Acte d'Algésiras du 7 avril 1906 (art.39) à l'emplacement nécessaire à l'établissement d'une succursale à Agadir, gratuitement mis à sa disposition par le Gouvernement. Elle voulait être isolée sur toutes ses faces, avec rues de toutes parts, au centre de la ville. Elle accepta l'emplacement proposé (en 1931-2) et permit de prendre sur sa superficie la rue nécessaire à son isolement " (1932, Paul Zeys, Agadir, Conflits immobiliers des Confins Sud-marocains, Droits spéciaux de certains services, p. 221).


La Banque d'État se trouvait ainsi libre mais encadrée entre l'avenue Lyautey sur laquelle donnait son entrée et façade principale, la rue de Rome qui la séparait de l'immeuble de l'Imprimerie rapide, et une petite ruelle circulaire qui rejoignait la rue de Rome et qui la séparait du Central téléphonique (ouvert en 1957).


Abandonnée aux pigeons actuellement.

 
 

 
 

 
 

 

Boulangerie-pâtisserie Jean Navarro

(Ex-av. Lyautey-bd Delacassé, Kettani) (1951)

(arch. Lemarié, entr. Grave) en bon état en 2018.
La boulangerie pâtisserie si réputée ne fonctionne plus depuis longtemps. Le bâtiment a bien résisté au séisme. Ce fut une belle villa à étage dans le quartier résidentiel. On peut toujours apercevoir en 2018, la fameuse cheminée du four de la boulangerie.

Une histoire vraie racontée par Jean Navarro pour expliquer dans quelles conditions exceptionnelles la boulangerie put redémarrer au lendemain du séisme :

Un jour, alors qu'il était au fournil, un des ses employés l'appela :
- " Patron, Patron, le Malik, le Malik ! Il veut te voir ! ". Jean se trouva face au roi Mohamed V.
Le roi lui demanda ce qu'il faisait.
- " J'ai une boulangerie " lui dit Jean Navarro
- " Pouvez-vous faire du pain ?" lui demanda le roi
- " Oui, mais il me faut de l'eau et de l'électricité ". Aussitôt le roi demanda au gouverneur de faire le nécessaire pour relancer la boulangerie.

C'est ainsi, que grâce à sa Majesté Mohamed V, la boulangerie put rouvrir car il était question de la raser.
 

 
 
 

 
 
 


Bungalows de l'Hôtel Marhaba

On ne sait si ces " bungalows " avaient un lien avec le superbe hôtel Marhaba (Hôtel de la CNP Compagnie de Navigation Paquet construit par le célèbre arch. Marius Boyer en 1932).

L'hôtel fut détruit avec la très belle avenue Paquet au centre de la ville qui ne s'intégraient pas avec la ville moderne prévue ?


Seuls les bungalows construits en 1955-56 furent épargnés.
Ils existent encore avec une activité commerciale en RC et des habitations à l'étage avec de grandes terrasses qui ne bénéficient pas que de l'air du large.

Mal entretenus.

 
 
 

 
 
 
 

 

Central téléphonique

Construit en 1956-7, ce bel établissement fonctionne encore.

Il fut construit selon les plans de Maurice Bassières architecte installé à Agadir avant le séisme.
Il était séparé de la Banque d'État par une ruelle.
Il fut inauguré en présence du ministre Benzakour.

 
 
 

 

Cinéma Vera-Cruz


A proximité de l'église Ste-Croix, le bâtiment résista au séisme.
 

 
 
 

 
 
 
 

 

Consulat d'Espagne

Villa rue de Stockholm et bd Poincaré
en 1959.

 
 
 

 

Garage Gontard et Taillandier

Le Central Garage de Gontard et Tailllandier fut construit en 1938-9.

Il résista au séisme et devint l'immeuble Tinmel dans le Quartier résidentiel.

 

 

 
 
 

 
 
 

 

Garage Ogeard

Le grand garage Raymond Ogeard : "Organisation générale Automobile" fut bâti sur l'avenue Barthou.

 

 

 
 
 

 
 
 

 

Goutte de Lait

Bâtiment construit au début des années 30 en Ville Nouvelle.

Il existe toujours dans un état précaire, occupé par des anciens.

 

 

 
 
 

 
 
 

 

Immeuble Arcidiaco

Petit immeuble construit dans les années 50 (architecte Jabin).

Il y a peu, s'y trouvaient les Tabacs Rialto.

Fermé en 2018.

 

 

 
 
 

 

Immeuble Cassou-ASSIMA

Construit en 1933-4
(architecte ? entrepreneur Cassou ?)
sur l'avenue Lucien Saint (actuelle av. Hassan II).

A bien résisté au séisme, et contrairement à beaucoup d'autres immeubles construits sous le Protectorat, il est relativement bien entretenu.

 

 
 
 

 

Immeuble Chaffeî

Immeuble bas commercial construit dans les années 40 près du Marché ;
il se trouve maintenant entre les immeubles H1 et H2, avenue Moulay Abdallah actuelle.

Il est bien entretenu.

 

 
 
 

 
 
 

 
 
 

 

Immeuble COMIM

(Constructeur Sté Girardin) a bien résisté.

Il est maintenant accolé à l'immeuble Oumlil.

Bien entretenu en 2018

 

 
 
 

 
 
 

 

Immeuble de la Paternelle africaine

Ex-av. Lucien Saint et rue de Londres ; ce bel immeuble surnommé le " Paquebot " fut construit en 1952-3-4 (arch. Édouard Delaporte et Guy Lachanaud).
Cet immeuble présentait un sous-sol, un R-C à usage de boutiques, et huit étages de 6 appartements chacun.
La ventilation des appartements était assurée par la double orientation. La surface bâtie avait été augmentée par le porte-à-faux de la façade sud, porte-à-faux décroissant avec les étages afin d'éviter des surcharges excessives.
Des jardins étaient prévus sur les espaces laissés libres au rez-de-chaussée.
Ossature en béton armé avec remplissage en simples ou doubles cloisons de briques creuses. Les dallages étaient en granito, les menuiseries extérieures étaient métalliques.
Des portes coulissantes " Modernfold " séparaient le living-room des chambres). 2 ascenseurs. (AA, 60, juillet 55, p. 52).
Restauré après le séisme. Dans les années 2010, il ressemblait à un bateau naufragé dont s'échappaient par les fenêtres, des oiseaux. A été magnifiquement restauré par l'entreprise Zergdi en 2015.
Seul exemple de reprise en main d'un immeuble, perle du fonctionnalisme, par un natif d'Agadir.

 

 
 

 
 

 
 

 

Immeuble de la Sté Shell du Maroc

(Architecte Pierre Choupaut, dplg architecte et archéologue).

Construit vers 1952 : ce joli petit immeuble avait une station-service en rez-de-chaussée qui ne fonctionne plus, et des habitations à l'étage.

Les fers montrent qu'il était prévu des étages supplémentaires. Tristement abandonné aux oiseaux et mammifères alors que cet immeuble pourrait être habilement reconverti.

Toujours présent en 2018.

 

 

 
 
 

 
 
 

 

Immeuble Diane-Omnia

(Architecte Jabin) construit en 1952 ; 2 étages, R-C commercial, dit immeuble du PMU, semble avoir été plus ou moins restauré en changeant de couleurs. Mieux en blanc..

 

 

 
 
 

 
 
 

 

Immeuble Hadj Afqawi

 

 

 
Immeuble Hadj Afqawi accolé à l'immeuble Diane-Omnia construit en même temps que ce dernier.

 
 
 

 

Immeuble du Tout-Va-Bien

En 1936, cet immeuble était en rez-de-chaussée ; il gagna 2 étages en 1953.
Établissement très connu des Gadiris sous le Protectorat.
Après le séisme devint une droguerie.
Accolé à l'immeuble Cassou-Assima, il fut détruit en 2007 pour faire place un immeuble bar.

 

 
 

 
 

 
 

 

Immeuble Gérard

 

 

 
(Av. Kettani) existe en 2018 et abrite une épicerie.

 
 
 

 

Immeuble Jaubert

 

 

 
Commerce en R-C 1étage, près du Marché couvert,
en 2018 mauvais état pratiquement abandonné après avoir été Doucet Sports.

 
 
 

 
 
 

 

Immeuble Manou-Miquel

 

 

 
Rescapé-réparé

 
 
 

 
 

 

Immeuble Miquel et Chaffeî

 

 

 
Construit vers 1933 (dessinateur Beljeti) du nom de son propriétaire.

Existe encore en 2018.
Commerces en rez-de-chaussée rue actuelle des Oranges.

 
 
 

 

Immeuble Mistiné

 
Petit immeuble où fut imprimé le Journal Agadir dans les années 50.

Il résista au séisme et se trouva intégré aux immeubles de la reconstruction du quartier résidentiel. 1 étage sur rez-de-chaussée.

Plaque marquée Mistiné. Immeuble toujours présent en 2018 reconnaissable au petit café Coca Cola et Vache-qui-rit.
 

 
 
 

 

Immeuble Moutchou

 
Petit immeuble de 1 étage, ayant appartenu au boucher de la Ville Nouvelle, Hadj Ahmed ; construit en 1954-55, arrondi en façade avec terrasse, rue Hubert Giraud (plaque émaillée de la rue existe encore à l'angle de la rue Granada (ex-Paul Doumer) et de la rue Hubert Giraud en partie épargnée (en souvenir ?).

Commerce au rez-de-chaussée, appartements à l'étage. Mal entretenu.
 

 
 
 

 

Immeuble Sté Chérifienne d'Énergie ONE

 
Existe toujours en 2018.
 

 
 
 

 

Pont de Tildi 1

 

 

 
Il aurait été construit en 1928 par l'entrepreneur Cassaro.

Actuellement mal entretenu

 
 
 

 
 
 

 

Station-Service SMPP

 
Près du pont de Tildi, cette station-service fonctionne encore (Shell actuellement).

 
 
 

 
 

 

Temple protestant

 

Existe encore en 2018

 
 
 

 
 

Villas diverses :

Villa de l'Agriculture (ex-rue Monge)

 
 
 

Villa Godefroy

 
 
 

Villa Massart

 
Ex-rue Dugay-Trouin, ex-quartier des Dunes, ex-quartier Evesque (Arch. Lemarié, entreprise Bourhim). Cette villa, triste relique, abandonnée existe encore dans le secteur balnéaire.