Juin 1963
Achèvement des travaux de réparation des bâtiments
administratifs.
Juillet 1963
Lancement des premiers chantiers sur les Lotissements du Nouveau
Talborjt et du Quartier Industriel
Construction de :
- 54 villas de fonction,
- 2 écoles au Nouveau Talborjt et au QI,
- l'Hôpital provincial,
- 3 dispensaires,
- 1 centre de santé,
- Le Marché du Nouveau Talborjt.
Octobre 1963
Visite du roi Hassan II :
- Remise des clefs des immeubles reconstruits,
- Pose de la 1ère pierre de la Grande Mosquée,
- Inauguration de l'avenue Hassan II.
Fin 1963 :
- 30 rues sont mises en circulation au Nouveau Talborjt et
au Centre urbain,
- 80 sont en chantier,
- Tous les réseaux primaires sont en cours d'exécution.
Réparations de tous les immeubles "réparables"
administratifs et du service public intégrés
au nouveau plan tels que :
- L'ancien Hôtel de Ville (inauguré en
janvier 1956) est remis en état ; les Services municipaux
et provinciaux qui s'étaient repliés sur Inezgane
s'y installent.
- Le Lycée Youssef Ben Tachfine,
- Les Écoles musulmanes du QI Sud,
- Le Tribunal régional du QI Sud,
- La Sûreté Régionale,
- Le Dispensaire du QI Sud est remis en état
et sert d'hôpital d'urgence
La reconstruction privée démarre
plus tard, en décalage par rapport aux travaux de l'État
en raison de la procédure à suivre :
- un sinistré désirant reconstruire son immeuble
doit attendre que soit émis son titre nominatif (560
titres émis au 31 décembre 1962),
- que l'évaluation des dommages soit faite,
- que le lotissement qui l'intéresse soit ouvert (les
premiers le seront en août 1962 au Centre urbain, au Nouveau
Talborjt, au Secteur mixte et villas)
- et qu'on le convoque pour choisir le terrain.
- Il doit ensuite choisir un architecte, établir avec
lui un projet de construction, choisir un entrepreneur et enfin
déposer son autorisation de construire (Péré,
62).
Reconstruction de l'Habitat économique
Les premiers travaux entrepris concernant l'habitat sont ceux
de l'Habitat économique au QI Sud car les blocs
de maisons détruits peuvent être facilement reconstruits
à leur ancien emplacement même : les propriétaires
sinistrés conservent leur ancienne parcelle ce qui évite
la procédure d'expropriation et celle d'une nouvelle affectation.
Comme les "cellules de l'habitat économiques"
sont strictement identiques, les études techniques se
trouvent simplifiées ; lorsqu'une "reconstruction
groupée" au sein d'une association de propriétaires
ou d'affectataires d'un même lot est décidée,
une commande des marchés de travaux est facilitée
et réalisée rapidement.
Par contre, la masse des sinistrés de la Kasbah, de
Founti, de Yachech ou des Carrières, doit attendre que
les pouvoirs publics statuent sur leur sort.