Les Chioukh d'Ihchach
 
 

 
Dans les années 50, le Cheikh était un fonctionnaire Makhzen (de l'État) qui avait une fonction d'autorité sur les quartiers d'une ville.

Il était nommé par le Pacha qui était nommé par les autorités du Protectorat. Certains chioukh (plur. de cheikh sing.) abusaient de leur autorité, se permettaient tout, perquisitionnaient, emprisonnaient hommes-femmes-enfants à Tassouqt, puis à Founti ou bien relaxaient selon leur bon vouloir.
Après 1950, les Chioukh dépendaient du pacha mais également de la police et des autorités militaires.
Chaque quartier d'Agadir avait ses Chioukh (sauf la Ville Nouvelle d'Agadir essentiellement européenne).

 

 

 
 Les Chioukh suivants se sont succédés à Ihchach depuis sa création vers 1922/24 :

 1- Si Ahmad Ou Tildi
 
 2- Si Mohamad Ou Lahcen (d'Aourir)
 
 3- Si Ali Ou Aourir ;
 
 4- Si Ahmad Ou Lahcen Âdel (d'Aourir) ;
 5-Si Lahoucine Ou Larbi Amesguine :
il fut Lamine d'Ihchach ;
maison rue 9 à Ihchach (Zergdi) ;

 
 6- Si Abdallah Abaâmrane. Son autorité s'exerçait de Tassouqt à Sidi El Ghazi ;
 7- Si Saîd Attanane. Son autorité s'exerçait de Tassouqt à la limite du village de Tildi ;
 8- Si Cheikh Driss Ou Tata (photo) ; habitait la maison rue 2 à Ihchach et avait un bureau rue R ;

 
 9- Si Ali ben Mohamed Abaâmrane ; habitait une maison rue 5 à Ihchach
 

 
 Le dernier Cheikh d'Ihchach (1956-1960) fut Cheikh Ali (Sabir), né en 1928 aux Aït Baâmrane.
Il habitait rue 5, à Ihchach avant le séisme.

 
 Il échappa à la mort au cours du séisme.

 

Il contribua au recensement des sinistrés. Il devint rédacteur de tout acte jusqu'à sa mort.