Dans les années 50, le Cheikh
était un fonctionnaire Makhzen (de l'État) qui
avait une fonction d'autorité sur les quartiers d'une
ville.
Il était nommé par le Pacha
qui était nommé par les autorités du Protectorat.
Certains chioukh (plur. de cheikh sing.) abusaient de leur autorité,
se permettaient tout, perquisitionnaient, emprisonnaient hommes-femmes-enfants
à Tassouqt, puis à Founti ou bien relaxaient selon
leur bon vouloir.
Après 1950, les Chioukh dépendaient du pacha mais
également de la police et des autorités militaires.
Chaque quartier d'Agadir avait ses Chioukh (sauf la Ville Nouvelle
d'Agadir essentiellement européenne).