L'église et l'école Sainte-Croix

Boulevard Clemenceau

Avenue Lyautey

 Boulevard Poincaré

 

L'église Sainte-Croix

 

 

 

Elle se trouvait en haut du fer à cheval et du boulevard Clemenceau. C'était la grande église d'Agadir et l'église de la Ville Nouvelle.

 



Les autres étaient des chapelles : une au camp Haïda, une à Talborjt : la chapelle St-Antoine, une autre au Quartier Industriel : la chapelle Ste-Anne.

 

 

 

Le premier coup de pioche fut donné en 1940
par l'abbé Michaud en présence de la famille Quinat.

 

 

Au fur et à mesure des bâtiments s'ajoutèrent :

- l'école et ses annexes à la fin des années 40,

- le presbytère et le cinéma Vera-Cruz.

 Monseigneur Souris

 

 
 

 Avant la construction du nouveau presbytère, les cours de catéchisme se déroulaient à l'arrière de l'église dans une salle, là où les prêtres avaient leurs chambres et leurs bureaux.

 

 
 

 

En 1956, à Ste-Croix, les horaires des messes étaient les suivants :


- 6h.30 : messe basse
- 8h : messe paroissiale
- 9h.15 : messe des enfants
- 11h : grand-messe chantée
- 19h : messe du soir.

- jeudi 8h30 : messe des enfants des catéchismes jusqu'en 1956 ensuite ce fut le vendredi.

 

  

A Agadir il y a eu des franciscains qui furent remplacés par les prêtres séculiers à la paroisse Sainte-Croix, vers les années de changements économiques 1953-54.
(Michel Granger)

 Monseigneur Souris

 Abbé Berthier
 

 

 Le cinéma Vera Cruz

était fréquenté par beaucoup d'enfants qui ne relevaient pas de la paroisse.

Je me souviens de deux films avec Charlton Heston dans les rôles principaux ("Quand la Marabunta gronde" film américain de Byron Haskin sorti en 1954 et "Sous le plus grand chapiteau du monde" film américain de Cecil B. DeMille sorti en 1952)

Souvenirs de Marie-France Dartois

 

 

 

  

École Sainte-Croix

L'Externat Sainte-Croix était un cours privé chrétien ouvert à tous les enfants d'Agadir et de la région vers la fin des années 40.
Les cours étaient payants.
La directrice était Mère Marie Hostia.

Les horaires des cours étaient les suivants :
Le matin de 8 h. 30 à 11 h. 30
L'après-midi de 14 h. à 17 h.
Une étude était prévue le soir jusqu'à 18 h 30 sauf le samedi.

Des cours spéciaux de solfège et de violon ainsi que des cours particuliers de piano et de violon étaient dispensés le mercredi et le samedi après les cours et le jeudi de 11 h à 12 heures.
Les enfants portaient une blouse marquée à leurs initiales et à l'écusson de l'école. On pouvait se procurer tissus et modèles chez M. Gontran (Le Fouillis) à Talborjt.
 

 

 Toutes les classes y étaient organisées ainsi qu'un jardin d'enfants.

 

 

Seules les classes secondaires étaient prévues en cours particuliers.


 

 

 Un car de ramassage scolaire de la BAN amenait les enfants à l'école.

 

 Une cantine permettait aux enfants éloignés de prendre leur repas sur place.

 

 

Diverses manifestations festives et religieuses étaient organisées, kermesse, mardi-gras, au cours de l'année.

 

 
 

 


 

 

 Les Jeannettes étaient l'équivalent des scouts au féminin, elles faisaient partie des Guides de France, mouvement catholique.

Dès 1950, fut créé à Sainte-Croix, un groupe de Jeannettes, animé par la cheftaine Francine Setout dont le père était directeur des conserveries Amieux. Mado Olloix prit sa succession à son départ pour le couvent.

 


 

 

 
 

 

 
 

 

 Les Scouts

Le scoutisme à cette époque et à Agadir, c'était l'école de la vie et de la nature. Savoir vivre dans la nature avec rien en poche ou presque (ficelles ou silex, etc.) Savoir se débrouiller pour vivre dans la nature, savoir allumer et faire un feu avec rien en poche, approcher les animaux et les reconnaître, reconnaître les plantes, reconnaître les étoiles, savoir faire des noeuds de toutes sortes y compris noeuds marins, savoir construire une hutte pour dormir la nuit sans rien en poche, se diriger dans le noir avec les étoiles ou le jour dans la nature avec une boussole et une carte.

 


 
 Savoir traverser en chandelle des poutres de 5cm de large sur 5m de long à 3m de hauteur, savoir communiquer par langage morse, par des lumières ou des fanions ou des sifflets à au moins un km de distance, etc. Les batailles de joutes ou avec des vies (foulard attaché à la ceinture derrière soi et que les patrouilles adverses devaient prendre sans se toucher pour rendre prisonnier, c'est à dire inactif. Tout cela dans les forêts d'eucalyptus au sud d'Agadir.

 


 

 

 Mais le plus sympa, c'étaient les jeux de nuits où les patrouilles devaient se surprendre et se découvrir. Des courses effrénées dans les eucalyptus, des bousculades dans le noir, des ombres qui bougent, est-ce un chacal ou un scout, des grandes rigolades!
Le temps de la rigolade et de la complicité, mais aussi de la générosité et de la solidarité. Le bon temps !



(Souvenirs de Patrick Vandenberg)



Patrouille des Tigres :
Chef de Patrouille : Guy Brette
6 Georges Fegre
5 Daniel Saliba
4 Yanic Lecompagnon
3 Michel Fregnac
Second de Patrouille : Michel Granger

Patrouille des Lynx :
Chef de Patrouille : Alain Jeantet
6 Pierre Dubaupuis
5 Michel Thorrette
4 Jean-Michel Rousse
3 Patrick Vandenberg
Second de Patrouille : Michel Coeffic

Patrouille des Castors :
Chef de Patrouille : Christian Querrer
6 Patrick ?
5 Georges Meyer
4 James Marmain
3 Denis Menier
Second de Patrouille : Pierre Saliba