
Le directeur de l'école
de garçons était Guy
Goursaud
jusqu'en 1962-3.
Il résidait avec son épouse dans l'enceinte de
l'établissement dans une villa de fonction.
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Parmi les enseignants il y avait Renée
Le Rouzic qui fut affectée au QI en octobre 1953,
Marie-Jeanne Richy, Odette Le Gall, Madeleine
Marquet, Geneviève Mazet, Si Hafid,
Si Tahiri, Si Zaïdane, Marguerite Bracq,
Jeanne Bretweiser et d'autres encore.
Le gardien et homme
d'entretien de l'établissement était Moulay
Ali apprécié pour sa serviabilité et
sa gentillesse.
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Jusqu'à l'Indépendance, l'enseignement du français était
prépondérant avec quelques heures d'arabe.
Après l'Indépendance, chaque classe reçut
en alternance dans la journée un enseignement
en français et un enseignement en arabe (enseignement
de l'arabe et du Coran) par deux enseignants distincts l'un français,
l'autre arabe.
Ainsi un enseignant en français avait deux classes différentes
: une le matin et une autre l'après midi.
Une centaine d'enfants et deux classes différentes à
préparer représentaient une charge de travail énorme
pour les enseignants. Chaque classe comptait entre 45 et 50
élèves.
Pendant les heures de cours d'arabe, le fqih déroulait
son petit tapis, les élèves sortaient du banc,
s'agenouillaient dans les allées, tournés vers
La Mecque pour prier au signal sonore.


La classe de Geneviève Mazet se trouvait au rez-de-chaussée au sud-est.
On dispose d'un document concernant l'inspection de cette enseignante
réalisée le 25 février 1958 par André
Fabre, inspecteur adjoint de l'enseignement musulman en primaire
(IREPM, M. Foulonneau inspecteur principal). Ce document nous
donne un aperçu de la salle de classe et des méthodes
de travail dans une classe de CE1 qui comptait 48 élèves
en 1958.
La salle de classe était décorée de très
belles gravures représentant des scènes
et des paysages marocains, de jolis tableaux aux couleurs vives
et un portrait du roi Mohamed V.
Le mobilier était constitué de tables neuves.
Le bureau de la maîtresse était recouvert
d'une grande plaque de verre avec un superbe bouquet de glaïeuls
et d'illets. Un grand placard renfermait les fournitures
scolaires.
Il existait un registre d'appel sur lequel les noms des
enfants étaient écrits en script à l'encre
rouge, les prénoms à l'encre noire, un cahier
journal complété par des fiches de lecture
etc., et un tableau d'affichage sur lequel figuraient
les documents réglementaires administratifs et pédagogiques
(alphabets, poésies, tables de calcul, cartes ...)
La maîtresse préparait des modèles à
la main sur le cahier de chaque élève.
Les enfants (garçons) de l'Orphelinat - qui se trouvait de l'autre côté de
la petite rue dite de l'Orphelinat - allaient en classe à
l'École musulmane de garçons.
Ainsi Mohamed Ben Larbi
surnommé Choucoucou était scolarisé
dans la classe de Madame Mazet dont il était le
protégé.
Il aimait rendre service et restait parfois très tard
dans la famille Mazet à laquelle il était très
attaché.
(Souvenirs de Dominique Bloch Mazet)
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Autres photos de classe :


Nordine Bouchkouj
(secrétaire général de l'Union parlementaire
arabe), Zyoute Beljaïm (professeur de faculté
de médecine en France), Ahmed Boukous (recteur
de l'Institut royal de la culture Amazighe à Rabat), Mohamed
Guerssel (professeur d'université aux USA et au Québec),
Miloud Bouhdoud (docteur en pharmacie à Agadir), Abdeslam
Nbou (pédiatre à Agadir) et d'autres encore
qui auront peut-être le plaisir de se reconnaître,
sont allés à l'école musulmane de garçons
du QI.