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L'Office Chérifien
de Contrôle d'Exportation (OCE)
fut créé en 1932.
Organisme officiel du gouvernement chérifien, il exerça
durant de nombreuses années le contrôle technique
à la production et à l'exportation de toute une
gamme de produits.
Il était chargé de vérifier la conformité
des produits exportés (fruits, primeurs, conserves de
poisson, produits congelés) aux différentes normes
avant l'embarquement sur un navire export (état sanitaire,
conformité du produit, présentation, conditionnement,
etc.).
La liaison OCE - producteurs se révéla très
efficace permettant de réduire à l'extrême
les mesures de refoulement à l'exportation.
Le contrôle serré de l'OCE sur la sortie des conserves
permit à Agadir de s'imposer quant à la qualité
de ses produits : conserves et produits agricoles (primeurs,
tomates, agrumes). |
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Au début des années 50,
les bureaux de l'OCE se trouvaient près de la Capitainerie
derrière la Halle au poisson et ensuite près de
la Douane vers l'entrée du port.
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Office Chérifien de Contrôle
d'Exportation :
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Au port :
M. ROLLAND,
chef de poste avant le séisme
2 rue Buffon)
né en 1920.
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Jacques JOHNSON,
beau-frère de Claudine Rivière
travaillait à l'OCE au contrôle des expéditions
sardines et agrumes vers la France.
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L'agréage avait lieu dans les magasins
du port après dédouanement et avant l'embarquement,
sauf pour les produits congelés ; les camions s'arrêtaient
au bureau pour le contrôle de la température et
une éventuelle inspection du produit. L'OCE avait un petit
laboratoire.
L'office exportait la totalité des fruits et légumes.
Parmi les directeurs de l'OCE à Agadir
après le séisme :
M. J. SANTUCCI puis M. Mohamed BOULAL très
apprécié pour sa compétence (souvenirs
de K. A. Jensen).
Après 1965, L'OCE deviendra l'Office
de Commercialisation et d'Exportation. Des nouveaux locaux
seront installés au 1er étage de l'immeuble SIBRA.
Entre 1965 et 1987, l'OCE avec l'ASPAM (Association
des Producteurs d'Agrumes au Maroc) collectait les agrumes destinés
à l'exportation.
Les stations de conditionnement effectuaient les triages ; les
écarts étaient écoulés sur le marché
intérieur. Le producteur était payé selon
un prix fixé d'avance et versé une fois la vente
à l'extérieur réalisée.
Après la suppression du monopole en 1987, les producteurs
devinrent libres de prospecter eux-mêmes leurs marchés
ou de confier leurs exportations comme auparavant à l'Office.