Façade sud

Façade est

Façade nord

Façade ouest

 Les remparts après le séisme

 

 
 

 

À Agadir, l'image est familière faisant partie du site : où que l'on soit, où que l'on aille, on aperçoit toujours les remparts de la Kasbah qui dominent la ville et semblent veiller sur nous.

Impossible d'y renoncer, impossible d'imaginer Agadir sans ces murailles.

La puissance et la beauté de ces remparts n'échappèrent pas aux autorités de l'époque qui les firent classer monument historique en 1932 et le site en 1944.

La Kasbah : monument historique

Ces remparts aux assises puissantes, larges et renforcées de contreforts obliques s'élevaient à une hauteur de plus de 5 mètres sur plus de 1100 mètres de long.
Construits en moellons bien assemblés, liés par un mortier de chaux, recouverts d'un enduit épais, les remparts enserraient la citadelle, depuis des siècles, dans une sorte de polygone irrégulier entrecoupé de décrochements dévoilant de nombreuses tours et bastions de défense (bordjs) et de vigie. Au sommet et tout autour des remparts, des créneaux et des merlons bien entretenus.
 

 
 

 

La citadelle s'étendait sur 3 hectares environ.
La plus grande dimension de la Kasbah se trouvait dans le sens Nord-Sud sur plus de 300 mètres, la plus courte sur moins de 100 mètres dans le quartier Nord.
La façade principale se trouvait au Sud avec une porte, unique entrée de la Kasbah.

 
 
 

 

À l'intérieur des remparts, un chemin de ronde constitué dans l'emprise du rempart, longeait les murailles à hauteur d'homme ; aux pieds des remparts, une ruelle circulaire empêchait toute construction contre ces derniers et permettait l'accès aux bastions en période de guerre, le passage des piétons et des animaux de bât en temps de paix.

 
 
 

 

Les remparts se couvraient de couleurs différentes selon la lumière du jour et la position du soleil, couleurs de brume, couleurs ocrées voire couleurs fauves au couchant, magnifiquement illuminés la nuit ou pour les jours de fête.

 
 
 

 

Les quatre façades de la Kasbah déroulèrent ainsi leurs remparts jusqu'au séisme de 1960 :