Sidi Abdallah Ou El Hadj également connu sous le nom de Sidi Abdallah
Aït Taraste, aurait été un grand moudjahid.
La koubba de son mausolée était dans les années
1900, isolée au bord des flots avec son petit cimetière
à l'entrée du port, sous le camp Alibert.
Sidi Abdallah avait choisi de consacrer sa vie à l'adoration
de Dieu au bord de l'océan et au milieu des euphorbes
où il se sentait utile à ses frères musulmans.
C'était une sentinelle qui surveillait tout mouvement
faisant craindre une tentative d'intrusion en terre d'Islam.
Les marins vouaient à ce saint un grand
culte. Une partie des recettes de la pêche étaient
destinée à l'achat des bougies, d'huile, de nattes
et de chaux pour blanchir le petit mausolée. Ceux qui
vénéraient Sidi Abdallah faisaient le moussem.
Ils lui sacrifiaient une fois l'an, au mârouf de mai, un
mouton ou un buf si l'année avait été
exceptionnelle, lui offrant aussi un drap en tissu précieux
pour couvrir son tombeau puis organisaient une journée
de fête en son honneur.
Au début de l'occupation française, le souk Bougam
ou Souk de Sidi Abdalah El Hadj se trouvait sur une grande étendue
où officiaient les bouchers dans un abattoir en plein
air, proche du mausolée.
Dans l'enceinte de celui-ci se trouvait un autre saint le vénéré
Sidi Mohamed Amzil.
Un petit cimetière entourait le mausolée.