Appontement & Le Petit Port El Moune
 
 

 
 

 
 Le port naturel d'Agadir aurait été prospère jusqu'à son interdiction au commerce au XVIIIème siècle après la création de Mogador (Essaouira). En 1909, les caravanes de chameaux des gens du Souss, du Dra et du Sahara marocain atteignaient la mer à Agadir sans pouvoir utiliser cette route maritime, devant continuer vers le Nord sur la route montagneuse, pleine d'embûches, coûteuse et incertaine qui menait en plusieurs étapes à Mogador (Dyé, Les ports au Maroc, 1909, 53-54).

  A1912

Le résident général Lyautey chargea une commission d'étudier la question des ports au Maroc.

  A1916

À Agadir, le Génie militaire commença la construction du port pour ses propres besoins pendant la guerre 1914 1918.

L'appontement ou wharf
Ce fut tout d'abord un petit appontement (wharf) en béton armé, perpendiculaire au rivage en direction de l'Ouest dont la construction débuta en avril 1916 en bas du plateau de Talborjt.

 

Un chemin depuis Founti passant par le bâtiment des Subsistances militaires menait à l'appontement et se poursuivait vers le nouveau souk Bougame.

 

Le 22 septembre 1916, le résident Lyautey se rendit à Agadir à bord du bateau "Taroudant" pour visiter les lieux.


Il fut reçu par le colonel de Lamothe (commandant la région de Marrakech) et par le capitaine Delhomme (chef du Service des Renseignements et commandant le poste d'Agadir), par le pacha de Tiznit et des délégations des tribus soussies venues rendre hommage au Résident et témoigner de leur fidélité au Sultan.

 
 
 
 
 

 
 
 
 
 

Il visita l'appontement en construction qui devait permettre de décharger le ravitaillement des troupes et le matériel lourd destinés aux travaux de la grande jetée à construire au Nord-Ouest. 

 

 
Le programme de la journée du 22 septembre 1916 prévu par le général de Lamothe commandant de la Région de Marrakech, arrêté avec la Résidence fut le suivant : Débarquement le 22 à huit heures à Agadir

- Visite de l'appontement

- Montée à la citadelle d'Agadir par le Fort Portugais

- Visite de la Kasbah

- Descente par la nouvelle route

- Visite du Camp sénégalais - Les troupes indigènes formeront haie - Garnison Kasbah et Fort portugais prendront les armes près de leur cantonnement

- Déjeuner vers midi à Founti

- Quinze heures : réception des officiers puis des chefs indigènes

- Visite installation de Founti

- Embarquement vers 18 h 30

- Le général dînera à bord

Harnachements seront débarqués vers 7 heures. Ayez ordonnances pour seller (les chevaux)
(Le colonel Cdt de Région Marrakech au Poste d'Agadir. Archives CADN)
 

 
 
 
 

  A1917

L'écrivain Henry Dugard, sous la signature de Georges Pierredon (alias Louis Thomas) décrit ainsi, assez longuement Agadir et Founti en 1917 :

 
 
 

"Agadir n'est qu'un fort sur un piton au bord d'une vaste baie" (H. Dugard, La colonne du Souss, p. 84).
Peut-être plus tard, dit-il, y aura-t-il un port dans la baie mais "pour l'instant les navires s'arrêtent en rade et on les décharge sur des barcasses qui viennent échouer près d'un embryon de môle" (ibidem p. 84).
On pouvait parfois apercevoir un croiseur, quelque submersible ou une escouade de chalutiers qui glissait à l'horizon.
"Tout ceci est morne et le restera tant que le port restera fermé, tant qu'une vie commerciale n'aura point été créée dans ces régions, ce qui ne veut pas dire (écrit G. Pierredon) qu'il faille dès aujourd'hui ouvrir la rade au commerce et laisser des colons entrer dans le Souss : le temps est encore à l'organisation politique et non à l'exploitation sous quelque forme que ce soit".
(Georges Pierredon, Revue France-Maroc N° 10, Agadir N'Irhir, 15 octobre 1917, pp. 21 à 25). 

H. Dugard estimait que la forteresse, au-dessus de son piton, ne serait jamais le vrai centre d'Agadir car les communications y seraient trop difficiles alors que Founti pourrait se développer en s'étendant ; cette cité nouvelle serait le débouché du Sous.

 
Un témoin de cette époque : le lieutenant Maurice Vasseur du 23ème Régiment des Tirailleurs sénégalais ; il faisait partie de la garnison d'Agadir en 1916-1917.
Appréciant Agadir, il enverra par courrier à son épouse une série de cartes postales datées, lui demandant de bien les conserver "pour les revoir plus tard avec beaucoup de plaisir car ses terrains d'exercice y sont représentés".
Ainsi la carte postale (cachet Trésor et Poste du 9 août 1917) montre l'appontement où le lieutenant va à la pêche et l'endroit où il va se baigner.

 
 

Le 19 août 1917, le lieutenant envoie un souvenir des fêtes du 14 juillet à Agadir (fête nationale des Français) : c'est le concours des barcasses. "Au 1er plan, dit-il, l'appontement ou wharf : c'est de-là que je pêche quand j'en ai le temps et lorsque la marée est favorable".

 
 

Un chemin provenant de Founti, passant près des bâtiments des Subsistances militaires, aboutissait à l'appontement sur lequel on pouvait voir deux grues de déchargement. Le chemin se poursuivait en direction du futur boulevard Moulay Youssef en passant par le nouveau souk Bougame.
Le ravitaillement en eau restait difficile, malgré l'installation d'une canalisation de fortune entre une citerne et l'extrémité de l'appontement.
 

 
 

L'appontement et les pêcheurs berbères
Les pêcheurs berbères déchargeaient à côté de l'appontement sur la plage. Un atelier de construction de barcasses se trouvait de l'autre côté de l'appontement. Par la suite les locaux de la SCAPIS s'établirent juste derrière.

Agadir base navale
Agadir devint une base navale à la fin de la guerre 14-18. Un poste de veille avec sémaphore, un dépôt de charbon y furent créés.

En 1916, deux projecteurs furent mis en place ainsi que deux canons de 140 au-dessus du Fort portugais.
En avril 1917, Agadir fut doté d'aviation afin de surveiller les sous-marins ennemis et contrarier par tous les moyens les tentatives de débarquement.

 
 
 

 
  A1918

Commencement de la grande jetée Nord-Sud
La construction d'une digue auprès de la pointe de Founti fut décidée pour abriter les petits navires ; la création d'un véritable port de 80 hectares avec quais et terre-pleins fut envisagée (J. Rouch, p. 547).
En 1918, la Marine Française entreprit les premiers travaux de la construction de la grande jetée de 700 mètres de long au pied de Founti en direction Nord-Sud. En 1918, cette jetée atteignit une centaine de mètres orientée au Sud (100 à 200 m) et quelques magasins et ateliers furent construits.

 
 
 
 
 
 
 
 

 
 A 1921

La réunion d'une Commission mixte en vue d'examiner les problèmes que posait l'ouverture du port au commerce fut décidée (Dépêche N° 1014 SGP du 11 février 1921, CADN).


 Les réunions de cette commission se déroulèrent à Agadir
les 13, 14 et 15 mars 1921,
sous la présidence M. Maitre-Devallon (directeur général adjoint des TP)
auxquelles participèrent :
le colonel Freydenberg (commandant le cercle autonome d'Agadir),
les ingénieurs des Ponts et Chaussées (Picard et Monat),
Favereau (Chef du Service des Domaines),
des représentants des Douanes, PTT, de l'Enseignement,
du Service d'Architecture, du Service de Santé,
le Secrétariat général du Protectorat,
l'État-Major du Maréchal,
la Marine,
les Services municipaux (représentés par le capitaine Mondet qui s'était auto-investi de cette fonction ce qui constituera un incident),
la Direction des Renseignements.

 Le 13 mars 1921, deux sous-commissions furent créées :

- La 1ère sous-commission, technique, (composée du directeur-adjoint des Travaux Publics (M. Maitre-Devallon) et des ingénieurs Monat et Picard) fut chargée d'examiner les questions de travaux publics et en particulier de fixer l'emplacement définitif du port ;

- La seconde sous-commission présidée par le commandant Cavard et comprenant tous les autres membres de la commission fut chargée de rechercher le meilleur emplacement de la ville future et chercher à appliquer sur le terrain le plan dressé à Rabat par M. Prost (chef de service des Plans de Villes) suivant les données fournies par la mission Sanglé.

Le 14 mars 1921 :
- Après s'être rendue sur le terrain, la 1ère sous-commission estima qu'il y avait lieu d'abandonner l'emplacement actuel du port et de le reporter près du débarcadère (appontement) dans la portion de la baie comprise à l'Est des Subsistances et le ravin de Tildi ;
- En même temps, cette solution déterminait l'emplacement de la future ville.

À quoi ressemblait Agadir en 1921 :

Au printemps 1921, lors d'un voyage organisé dans le Souss par Prosper Ricard
(Chef du Service des Arts Indigènes du Maroc (1920-1935)),
le linguiste Émile Laoust (1876 1952) qui se trouvait en compagnie du capitaine Martel, de MM. Pallary et Sharpe, décrivit ainsi Agadir :
 " Le port berbère s'étend au fond de la baie auprès d'un wharf en construction, non loin d'un cimetière juif avec de grossières figurations humaines taillées dans les pierres tombales ".
" Quelques pirogues dépourvues de leurs agrès sont tirées sur le sable dans un endroit désert.
Quand les pêcheurs ne sont pas en mer, on peut les voir au village assis à l'ombre de leurs maisons, le long de la corniche qui domine la baie, surveillant ou raccommodant leurs filets qui sèchent au soleil "
(É. Laoust, Hesperis, p. 244).

Le nouveau port était ainsi constitué de la jetée Nord-Sud qui n'atteignait en 1921 que 170 mètres de long et d'un quai de déchargement presque perpendiculaire à la jetée et au Sud, muni d'une grue à vapeur (J. Raymond, p. 328). La jetée Nord-Sud avait été construite sur le petit cap à l'abri des vents du Nord Ouest soufflant toute l'année.
Le port, construit pendant la première guerre mondiale, rendit de grands services en abritant des vents du large, les navires et sous-marins et patrouilleurs opérant dans les parages.

L'appontement était maintenant plus ou moins abandonné, envahi par le sable.
Selon J. Raymond, la construction du port fut arrêtée pour deux raisons sans compter la période de guerre :
1. Le port situé au pied de la colline n'avait pas assez d'espace pour se développer vers l'arrière ;
2. Le port s'ensablait trop rapidement par ailleurs.
 En 1921, il était possible d'aller à pied sec à marée basse jusqu'à hauteur de l'extrémité ouest de la jetée.
Le quai de débarquement servait à marée haute à décharger les approvisionnements qui arrivaient une fois par mois de Casa-
blanca (par le bateau "Forfait").
On pouvait heureusement décharger à Agadir des navires en toutes saisons, car il n'y avait pas de ressac. Malgré le vent violent qui soufflait sans cesse, la baie restait calme et très poissonneuse (bonites, soles, grondins, raies, mulets, langoustes, etc.). Il n'était pas rare de voir des chalutiers espagnols et portugais opérer dans la baie. J. Raymond estimait qu'il n'était pas déraisonnable de prévoir une pêcherie moderne à Agadir avec fabrique de conserves et de salaisons et utilisation des déchets comme engrais (J. Raymond, p. 329.).
Deux fois par semaine, un souk se tenait le jeudi et le dimanche à la sortie Est de Founti sur le front de mer (J. Raymond, p. 331) à proximité de l'appontement.
On y trouvait de la viande, des poulets, des œufs, du beurre, du poisson, des fruits et des légumes en petite quantité.

Les militaires étaient ravitaillés par l'administration militaire.
Il existait une coopérative militaire bien achalandée où tous les Européens civils pouvaient se fournir "à quelques centaines de mètres du douar réservé, vaste enceinte basse contenant une série de niches immondes où une cinquantaine de filles se livraient à la prostitution ".
 
 
 
 

 
  A1922

En février 1922, on revint sur l'ensablement du port en construction (1922, Donafort, CADN). Le débarquement des marchandises n'était possible que pendant quelques heures de haute mer ce qui obligeait les bateaux à rester plusieurs jours en rade pour effectuer leur déchargement même pour de faible tonnage (2 février 1922, Chef de bataillon Demillière, commandant le Cercle autonome d'Agadir, CADN).
On attribuait l'ensablement à la mauvaise situation de l'abri actuel ; des études furent poursuivies en vue de la construction d'un mole dans un meilleur emplacement (7 mars 1922, De Sorbier de Pougnadoresse, Archives CADN).
 

 
 

 
  A1924

Deux plans relatifs au futur port furent étudiés : l'un coûtait 350 millions sur 30 ans, l'autre coûtait 200 millions et pouvait être réalisé plus rapidement.
 

 
 

 
 A 1927

La situation n'avait guère évolué :
" La petite jetée (future grande jetée) où viennent accoster les barcasses n'offre aucune protection quand la mer est tant soit peu houleuse " (Boniface, 1927, p. 51).
La jetée mesure un peu plus de 100 mètres de long et n'abrite qu'imparfaitement des vents du Nord et du Nord-Ouest pour l'accostage les barcasses de pêche tandis que la haute colline que surmonte la citadelle les protège du côté du Nord et de l'Est.
Il est en 1927, impossible aux bateaux de séjourner dans la rade par les vents forts d'Ouest et du Sud. Les chalutiers sont même obligés d'aller chercher un abri au Sud de la pointe du Cap Ghir et le plus près possible de la terre par fort vent du Nord Ouest et du Nord.

 
 
 

À l'Est du port, l'appontement (surnommé " Jetée portugaise ") était maintenant abandonné selon Gruvel (Gruvel, p. 2).
 

 
 

 
  A1928

La construction du port fut arrêtée parce que le port situé au pied de la colline n'avait pas suffisamment d'espace pour se développer. Il eut fallu entailler la colline et faire passer les voies d'accès à travers Founti ; le port s'était rapidement ensablé.
En avril 1928, on pouvait aller à pied sec, à mer basse jusqu'à l'extrémité ouest de la jetée. La jetée Nord-Sud mesurait 170 m. de long, le quai de débarquement était muni d'une grue à vapeur.
Il servait maintenant à mer haute à décharger les approvisionnements qui arrivaient une fois par mois de Casablanca (par le vapeur " Le Forfait ").
C'était le seul trafic de ce port (Agadir, Journal La Croix N° 13841 du 17 avril 1928, p. 4).
 

 
 

 
 A1930

Le Résident Lucien Saint annonça la décision prise le 9 janvier 1930 par les autorités du Protectorat et du Makhzen d'ouvrir le port d'Agadir au commerce international (dahir du 1er janvier 1930), d'entreprendre la mise en valeur de la plaine du Souss et de favoriser l'installation des colons. Jusque-là, le port n'était autorisé qu'à importer certaines denrées : blé, orge, maïs, sucre, thé, etc., nécessaires aux besoins de la population.

 
 
 
 

 
 A1931-32

En 1931-2 : l'organisation municipale et la question immobilière sont en cours de résolution.

Il n'existait pour le débarquement et l'embarquement des marchandises et des passagers que la jetée orientée Nord-Sud, longue de 202 m à la pointe de Founti.

Sur le côté Est de cette jetée, se trouvait un quai de 85 m de long avec une cale de débarquement qui permettait tout l'été de faire des déchargements à mi-marée. Ce quai était équipé d'une grue à vapeur fixe de 6 tonnes et de 2 grues roulantes à vapeur de 3 tonnes.
Une autre cale perpendiculaire à la jetée à son enracinement ne pouvait être utilisée que par beau temps et à marée haute.
Le courant vers le Nord ensablait la digue et les communications avec la terre souvent contrariée par la houle n'étaient possibles qu'au voisinage de la pleine mer.
Les petites embarcations continuaient d'accoster à l'Est du village de Founti à la plage où se trouvait l'appontement (wharf) en béton armé qui ne pouvait servir qu'à marée haute et par beau temps (J. Rouch, p. 547-8).

L'ouverture du port au commerce international remit à l'ordre du jour de vastes projets (J. Rouch, p. 551) :

1- La jetée N-S devait être prolongée jusqu'à 2000 m de longueur
2- Une autre jetée devait partir du rivage pour fermer le port au S-E
Toutefois, les Autorités rechignaient à investir dans une région aux ressources encore mal définies (Agadir, cité d'avenir, p. 62).
 
 

 
 

 
   AL'appontement SCAPIS

Lieu d'élection des pécheurs berbères sur lequel on voit les pêcheurs réparer leurs filets et faire des paniers. On l'appelait appontement SCAPIS en raison de la coopérative de pêche berbère qui se trouvait derrière l'appontement.

 
 
 
 

L'appontement servit aux pêcheurs berbères et à la SCAPIS (Société créée à l'initiative du capitaine Olloix pour venir en aide aux pêcheurs autochtones) dont on voyait le bâtiment aux grands stores rayés de l'autre côté du chemin d'accès à l'appontement.

 
 

 

 
ALa "Jetée portugaise"

Pourquoi ce nom de "Jetée portugaise" ? cela reste une énigme. Au Maroc beaucoup de ruines ont été qualifiées de portugaises ou de romaines. Selon Lahsen Roussafi, les Marocains de la génération de ses parents et de sa génération n'appelaient pas ainsi l'appontement parce qu'ils connaissaient sa date de construction inscrite dans la pierre (1916) et que les enseignants en primaire n'avaient jamais parlé de "portugais" à son sujet. Certes, quelques-uns confondaient par ignorance l'emplacement du "port portugais" qui était dans les rochers sous les mausolées de Sidi Abadallah et de Sidi Boulknadel et qui était en fait un port naturel (forain).

 
 
 

AEl Moune


Pour beaucoup de jeunes Marocains, ce petit port s'appelait "El Moune".

Pour Lahsen, le petit port lié à l'appontement représentait le lieu de jeux aquatiques : on y apprenait à nager, à plonger et à pêcher ; et surtout on s'y entrainait toute l'année pour participer à la Fête de la Mer au grand port.
C'est dans ce petit port qu'on pouvait obtenir assez facilement une tassergalt auprès des pêcheurs, grand poisson qu'on aimait dans les tajines. Il suffisait d'aider les "barcassiers" à hisser leurs pirogues à l'abri ; ils gratifiaient leur aide d'un poisson.

 

 
Lahsen n'oubliera jamais El Moune, lieu de rendez-vous. À tour de rôle, on utilisait le vêtement d'un collègue pour transporter la tisktit (petite tassergalt) pour la vendre au mellah de Talborjt ou au souk pendant que le copain attendait tout nu sous l'appontement que l'affaire se fasse.

 
 

Sur cette photographie prise le 1er Février 1960, quelques jours avant le séisme, on pouvait encore observer le petit appontement à côté du grand port.

 
 
 

Ce petit appontement sera enseveli sous des tonnes de remblais vers 1976-77 sans que nous ayons trouvé de photographie datée permettant d'en garder un dernier souvenir juste avant sa destruction.