Il existait à Agadir même, un
certain nombre de camps militaires et même de "chalets"
à ne pas confondre avec les Chalets de l'Air de la
Ville Nouvelle d'Agadir :
- Le Camp Alibert- dits "Chalets de la
Marine" ou "Marine Agadir" à Founti,
- Le Camp Haïda à Founti,
- Le Camp IV de la Légion Étrangère
et du Génie militaire- encore appelé " Camp
Sigman " - VN - entre la rue Buffon, la rue A, la rue Cuvier
et la rue Arago en face des Chalets de l'air,
- Camp Lastrasse,
- Les Chalets du Marché.
Les chalets de la Ville Nouvelle qui nous
intéressent ici répondaient à l'adresse
postale suivante : "Chalets de l'Air - Ville Nouvelle
- Agadir".
Ils étaient situés en Ville Nouvelle séparés
des habitations des familles de la Légion Étrangère
par le ravin de Tanout Ou Roumi.
Les Chalets de l'Air
formaient un quartier bien structuré ; on les trouve sur
la carte de l'US Navy de 1942.
Ce quartier était constitué
d'une cinquantaine de chalets en bois occupés par
les familles des personnels de la Base aérienne d'Agadir-Ben
Sergao avant la création de la BAN en 1942. Ils sont présents
sur la carte de 1942 de l'US Navy.
Ces chalets en bois sur base béton avaient des toits à
deux pans, une petite varangue et un minuscule jardin avec poulailler
du moins pour ceux qui donnaient sur le ravin de Tanout ou Roumi.
Ils étaient bordés de rues agréablement
ombragées d'eucalyptus et de faux poivriers.
En 1947,
la famille Coëffic habitait le chalet N° 16,
deuxième chalet sur la droite en remontant la rue Émile
Zola.
Dans la famille Coëffic, le père était militaire
à la Base, arrivé à Agadir en 1947, et la
mère institutrice.
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Un jour de 1950, alors que
les parents étaient au travail, le fils ainé, Michel,
mit le feu accidentellement au chalet avec son copain âgé
de 5 ans. Ce jour-là, Mme Coëffic avait sorti le
crin de son matelas, l'avait lavé ; il séchait
prêt à être cardé. Sous le coup de
l'émotion, Mme Coëffic n'eut plus de lait et Joël
qui était nourrisson se trouva dans l'obligation d'emprunter
le lait de la voisine.
Le chalet n° 16 ne fut pas reconstruit (Source M. et J. Coëffic).
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En 1949, le capitaine de l'Armée
de l'Air Langard occupa le chalet N° 9 rue
Victor Hugo. Le chalet n° 9 se trouvait au bord du ravin
de Tanout.
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