Henri Rozès rêve de revenir en
France et en particulier à Toulouse. Il démissionne
de l'Aéropostale ; il est embauché immédiatement
par la Sté Air Union qui exploite les liaisons
Paris-Londres Paris-Amsterdam.
Il démissionne pour créer à
Toulouse, une école de pilotage à son nom.
Quand la guerre civile éclate en Espagne,
sans hésiter, Rozès offre ses services à
la République espagnole. Il amène chez ses amis,
les avions dont ils ont besoin et risque sa vie plus d'une fois.
Quand la seconde guerre mondiale éclate, il est trop vieux
pour le combat et sert en convoyant les avions militaires vers
les points qui lui sont indiqués.
Convoyant un Potez 63, trompé par des renseignements
météo erronés, bloqué par une brume
allant jusqu'au sol, Rozès heurte ce dernier du
bout d'une aile. Ejecté de l'habitacle par la violence
de l'impact, il restera plusieurs jours dans le coma. Son mécanicien
Bruniquel survivra malgré de terribles brûlures.
Henri Rozès
est mort des suites de cet accident le 2 septembre 1944.