Hôpital Hassan II

Architectes François Lemarié et Élie Azagury

 

 
 

L'Hôpital public Hassan II fut construit à l'écart de la nouvelle ville d'Agadir, au-dessus du secteur résidentiel et en dessous du périphérique reliant le Port à Tikiwine.


Dans le registre du HCRA, l'hôpital fait partie de L'Extension X.
La demande de construction remonterait à 1962 avec une ouverture de chantier en juin 1963 :

      • N° 11- Complexe Hospitalier Internat- 6 logements - Ministère de la Santé publique - 340 m2- 136 000 DH - D : 19-02-1962 - CO : N°3C du 01-06-1963
      • N° 13 - Construction Hospitalisation à 1 niveau et 1 partie sous-sol - 9 000 m2 - 4 400 000 DH- Ministère de la Santé Publique - Extension X - D : 19-02-1962 architectes Lemarié-Azagury) OC N° 3 E du 21 juin 1963 ;
      • N° 14 - Bâtiment des Services Généraux - Ministère de la Santé Publique - Extension X - 2 800 m2 - 1 200 000 DH - D : 19-02-1962 - OC : N° 3F du 29-07-1963
      • N°374 - Construction d'un Complexe hospitalier 2 niveaux- État Marocain - Ministère de la Santé publique - Extension X - 2459,75 m2 - 1 405 800 DH. - D : 01-02-1964 OC N° 3 G du 10 mars 1964 (architectes Lamarié Azagury-Sté Mackenzi)


L'hôpital aurait été conçu par les architectes François Lemarié et Élie Azagury.

Grâce l'International Review of the Red Cross (N° 613, vol. 52 de janvier 1970, pp. 49-50) nous savons que La Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge qui avait lancé un appel pour la construction de cet hôpital public, avait largement été entendue ; le Croissant-Rouge marocain désira exprimer sa reconnaissance aux donateurs à l'occasion d'une cérémonie qui eut lieu le 27 septembre 1969 à Agadir au nouvel hôpital Hassan II avec inauguration d'une plaque commémorative.

L'Hôpital Hassan II fut construit dans une large mesure, grâce aux dons en espèces et en nature de nombreuses Sociétés nationales de la Croix-Rouge, du Croissant Rouge et du Lion-et-Soleil-Rouge.
Mais nous n'en saurons pas plus car la plaque de marbre gravé a disparu.

Cet hôpital comprend un ensemble de pavillons dispersés sur une grande surface et construits, comme toute la nouvelle ville d'Agadir, selon les normes antisismiques de l'époque.