Secteur touristique et balnéaire

 Plan directeur Plan d'aménagement
STB

La Plage 

Évolution de la plage
La plage en danger
 

 Les Hôtels

 

 
Agadir, bâtie au pied du dernier contrefort du Haut-Atlas (dominé par la Kasbah Oufella) est bordée par une plage magnifique d'une longueur de plusieurs kilomètres qui s'étend jusqu'à l'embouchure de l'oued Souss.
L'attrait touristique d'Agadir, bien mis en lumière dans les années 50 par un Syndicat d'Initiative dynamique, constituait un atout certain pour la nouvelle Agadir.
 
 

Cependant avant d'en arriver là, l'architecte et urbaniste chargé de la Région d'Agadir, R. Aujard, rappelle que dans les années 30, Agadir et ses abords présentaient un aspect complètement désertique (Aujard, 69). Au sud de l'oued Souss, la côte était rendue inaccessible par une zone de dunes pratiquement infranchissable, puis la côte redevenait progressivement abrupte et inhospitalière (Mas, l'évolution de la plage d'Agadir, 18).
Charles de Foucaud au cours de son périple au Maroc le confirme : avant de parvenir à Agadir, il lui fallut franchir quelques dunes de sable de 8 à 10 mètres de haut (21 janvier 1884, Reconnaissance au Maroc (1883-1884), De Tisint à Mogador, p 185)

Il fallut plusieurs années de patients efforts au Service des Eaux et Forêts, sous le Protectorat, pour fixer les dunes en mouvement et de belles masses de végétation furent créées notamment à l'embouchure de l'oued Souss (Mas et Challet).  

En 1946, ces dunes étaient enfin fixées par une végétation assez abondante ; on espérait que cette végétation deviendrait pérenne.
En 1955, le périmètre des dunes sur la rive droite du Souss était considéré comme totalement fixé et partiellement reboisé ce qui constituait un patrimoine foncier précieux.
Après le séisme, les urbanistes et paysagistes eurent conscience qu'il fallait préserver ces belles dunes boisées surplombant l'imposant arc de sable de la magnifique baie d'Agadir. Les abandonner, c'était courir le risque de perdre le principal argument touristique de la ville.
Par ailleurs, déjà dans les années 50, Écochard, encore lui, s'était ému des modifications concernant l'équilibre de la baie depuis la construction de la grande digue et celle du port de commerce de 1953.

Après le séisme du 29 février 1960, les urbanistes choisirent de mettre en place un secteur dédié au tourisme autour de la magnifique baie d'Agadir.