La Cité administrative
Architecte Elie Azagury
 
 

 

 

 Lors de la reconstruction d'Agadir, il fut décidé de regrouper tous les édifices administratifs et provinciaux auparavant dispersés, en une seule cité administrative sur un terrain jouxtant le siège de la Province, celle-ci occupant après le séisme, l'ancien Hôtel de ville bâti en 1955 qui avait résisté au séisme et avait été rénovée.


La masse et le volume des constructions furent définis dans ce quartier par un plan d'ordonnance architecturale.


L'unité de la composition était assurée par le plan-masse, les immeubles se développant autour d'un espace commun prévu pour devenir un jardin (non encore exécuté en 1966), reliés par une galerie et par l'emploi répété d'une structure et de remplissages modulés par le traitement similaire des matériaux (béton brut de décoffrage pour les ossatures apparentes).


Le but recherché était d'obtenir un contraste de volumes pleins et d'espaces publics libres et de répondre au besoin de sécurité des habitants d'une ville sinistrée par une disposition urbaine ordonnée et d'expression solide (poutres en béton bien visibles dans le but de rassurer), du béton brut de décoffrage pour les ossatures apparentes, un remplissage par des murs de briques, des crêpis et des peintures de blanc pur.

Cet ensemble devait regrouper tous les bureaux des services des TP, des Mines et du Commerce, ceux des Services du Ministère des finances et du Ministère de l'Agriculture.

On retint le principe d'un bâtiment par ministère ce qui permit à l'architecte de tirer un bon parti des programmes qui lui avaient été confiés.

Une unité sans monotonie fut trouvée due au fait que les divers bâtiments devaient avoir des orientations et des volumes différents.

 

 

 

 

 
 Un soin particulier fut accordé par l'architecte au jardin (espace commun) et aux plantations minutieusement décrites.

 

 


1966 fut l'année de la fin de mise en chantier de tous les bâtiments administratifs ou de leur achèvement. Les bureaux définitifs étaient équipés et le démontage des bâtiments préfabriqués de la cité provisoire était entrepris (Péré, p. 65).