Talborjt
 

 
 
 

Après le séisme, Talborjt n'était plus qu'un champ de ruines avec 90 % des maisons détruites (intensités IX et X).
La population de ce quartier et du Plateau administratif fut estimée entre 9 000 et 12 000 habitants dont 1 370 européens (chiffre donné par les consulats) au moment du séisme (Péré, 50). D'autres parlent de 17 000 habitants. On ne connaît pas le nombre précis de victimes qui furent néanmoins nombreuses.


Le quartier avait été construit sur un plateau, constitué par une série de couches redressées où alternaient grès, marnes et calcaires et recouverts au quaternaire.

Quelques maisons restèrent debout : elles longeaient la rue principale qui suivait l'arête de Talborjt, déterminée par une barre calcaire orientée sensiblement SW-NE (Choubert et Faure-Muret, 54) et bordée par des marnes.

Sur ces marnes, la destruction fut quasi totale (Choubert et Faure Muret, 54). Les terrains hétérogènes sur lesquels s'appuyaient les fondations, constituèrent un facteur aggravant lors du séisme (Rothé, 17).

 


Les voûtes des deux cinémas (Rex et Sahara) résistèrent bien.
Le bureau de poste de Talborjt résista lui aussi, peut-être établi sur de bonnes fondations (Rothé, 17).
Le minaret de la mosquée perdit son sommet et la mosquée fut aux ¾ détruite.

 
 

 

 
 
 

 
L'Hôtel Gautier, construit au bord du plateau dans les années 30 et rehaussé dans les années 50, s'effondra complètement, réduit en morceaux.

 

 
 
 

 


 


 
 
 

 
Le Grand Hôtel était en ruines sur la place du Pacha.