Anza
 

 

 
 

À Anza, les dégâts furent moins importants que dans les autres quartiers : 0 à 20 % et 10 à 20% à Aghezdis. Les dégâts, encore considérables vers Aghezdis à la sortie NW du port (intensité IX) (bâtiment de la Marine marchande) sont de plus en plus faibles au fur et à mesure que l'on s'éloigne le long de la côte en allant vers Anza.

La population estimée d'Anza et d'Aghezdis était comprise entre 5 000 et 6 500 personnes dont 220 européens (Péré, p. 50). On ne connaît pas le nombre de victimes.

L'usine électrique paraissait intacte de prime abord, en réalité lézardée.
Le directeur M. Barrot, blessé, revint mettre l'usine en marche. Le cahier de marche de l'usine électrique marque pour cette nuit-là le déclenchement général à 23 h 45. L'énorme voute de béton de l'usine vibra et les piliers de soutènement furent ébranlés mais le tout resta debout. Les techniciens inspectèrent les moteurs diesel et travaillèrent toute la journée, vérifiant les transformateurs, rétablissant les lignes. En fin d'après-midi, un des moteurs était remis en route.

Les bâtiments des " Moulins du Littoral " furent juste lézardés.
Les réservoirs d'hydrocarbures étaient intacts.

La Cimenterie fut légèrement lézardée (intensité VI à VII).

Les conserveries de construction légère subirent des dégâts importants (VIII).

 
 

La cité ouvrière domaniale récemment construite en béton armé près de la cimenterie ne montra que quelques fissures. La cité plus ancienne construite en pierres et chaux, fut fortement endommagée mais resta debout ; le village de gourbis voisins fut pratiquement détruit (Choubert et Faure-Muret, 58).