Au début des années 40, il ouvrit
une boutique de vente de légumes et de fruits. Cette boutique
était située rue montante P, près
de Tassouqt, en face de Sidi Mhend Ou Tzerwalt,
grand commerçant qui bénéficiait de la vente
de pétrole lampant. La boutique de Da Bouslam se trouvait
mitoyen du Bureau de Tabacs des frères Moississi.
Pour garnir sa boutique, Da Bouslam se servait au Marché
de gros central de la Ville Nouvelle ainsi qu'au grand souk régional
d'Inezgane.
Dans les années 30, ses deux premiers enfants Ahmed et
Brahim furent enterrés au cimetière de Sidi El
Ghazi Ou Hmad (durant les années noires d'épidémies).
Son fils Mohamed,
né vers 1940, suivit les cours de l'école coranique
à Ihchach. Il se rappelle qu'un militaire avait fait irruption
chez le fkih pour lui demander d'envoyer ses élèves
à l'école publique qui venait de s'ouvrir rue 2.
Son père fut menacé de prison par le pacha s'il
ne s'exécutait pas ; Si Mohamed continua de bouder l'école.
Toutefois, il finit par intégrer l'école de Monsieur
Simon.
Mohamed se rappelle qu'il travaillait pendant les 3 mois de vacances
chez un commerçant juif à Talborjt.
Il travailla également au Quartier Industriel dans les
usines de conserves chez Zafrany et d'autre conserveurs, pour
nettoyer et mettre en cartons les boites de sardines comme tant
d'autres garçons de son village Ihchach.
Il quitta l'école en 1958 pour aller combler le vide suite
au départ des instituteurs français à Ida
Ou Gnidif.
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Il rejoignit les Finances en 1961
où il se distingua après des études en parallèle
pour devenir percepteur à Oulad Teïma, puis à
Tata et à Agadir en tant que receveur.
Depuis 2000, il est en retraite avec le grade d'Inspecteur Divisionnaire
des Finances.
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