Il faut attendre le séisme pour voir
apparaître le nom de Yachech dans des écrits
ainsi dans ceux de la géographe M. Péré
en 1967, puis en 2012-13 dans le mémoire d'architecture
de Youssef Nadim
"Dans le ravin de Tildi, au NE de la ville, s'étendait
un douar très important, rattaché au périmètre
municipal depuis 1950, Yachech" (Péré
M., Agadir, ville nouvelle, Revue de Géographie
du Maroc, N°72, Rabat, 1967, p. 51).
"Il (Yachech) abritait le même type de populations
essentiellement marocaines à faible niveau de vie
: ouvriers, petits commerçants, pêcheurs" (M.
Péré, ibidem, p. 51).
En 1960, la population estimée
de Yachech exclusivement marocaine était d'environ 6
802 habitants (Péré M., p. 51).
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"Le quartier constituait une réserve
de main d'uvre et sa population était composée
en majorité de migrants. En réalité, nous dit Youssef Nadim, le quartier n'était
qu'un immense bidonville plus ou moins dur ; son nom l'affirme
il semble qu'à l'origine, le douar était formé
de cabanes de berges"
(Youssef Nadim, Agadir, un champ d'expérimentation
du mouvement moderne, Mémoire ENS d'Architecture Paris
Belleville, 2012-13, p. 30).
Si l'on vous parle de douar au sujet
de Yachech, n'en croyez rien Lahsen Roussafi ne supporte pas
qu'on utilise le terme de douar pour qualifier son village,
et encore moins celui de bidonville. Il accepte le terme
de village, terme moins connoté négativement
en français. Nous verrons en quoi ce village n'était
pas un bidonville.
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