On retrouvait ici sensiblement les mêmes faciès
et les mêmes puissances qu'à Imimikki. La
même évolution des faciès qu'en Ibberouten
s'observait vers l'Ouest.
D'autres coupes relevées sur le versant ouest de la butte
263, aux carrières d'Iderda, aux carrières
Corcos, à la Kasbah d'Agadir, montraient la
disparition progressive vers l'ouest des calcaires dolomitiques
en gros bancs.
À l'océan, plus exactement à la pointe Nord
du port d'Agadir, le cap, que prolongeait la digue Nord, était
constitué par les calcaires blancs lités à
niveaux de silex surmontés directement par les marno-calcaires
jaunes du Sénonien inférieur. Plus qu'une évolution
des faciès, c'était un fait paléogéographique
qui laissait soupçonner la présence d'un continent
à l'ouest des Ida Ou Tanane, sur l'emplacement actuel
de l'Océan. C'était le promontoire de l'Anti-Atlas,
émergé à l'Aptien (ibidem, p. 191).
Les deux grandes failles du Tildi et du Lahouar de direction
NE-SO divisaient en 3 secteurs nettement indépendants
la zone pré-atlasique méridionale entre l'Océan
et l'Oued Issen :
- L'anticlinal des Aït Lamine et son pli méridional
adventif d'Agadir-Kasbah ;
- L'anticlinal d'Iferkhès et le pli d'Anounfeg ;
- L'anticlinal de Tagragra.
(R. Ambroggi, Étude géologique
du versant méridional du Haut Atlas occidental et de la
plaine du Sous, thèse Doctorat en Sciences naturelles,
1963)
|