Les réservoirs d'eau
 
 

 
 
 
 
 
 
 

 
 
La communauté des douars environnants en particulier celui de Tildi avait aménagé un grand réservoir d'eau (qu'on appelait piscine) de 70 mètres de long et 45 mètres de large à environ 1000 mètres à vol d'oiseau du cimetière juif. La hauteur ne dépassait pas 1m50.

Ce réservoir d'eau beldi permettait d'irriguer les terrains alentour jusqu'à Ihchach, limités à l'Est par les Carrières "Hollande" (exploitées par la Zanen lors de la construction du port au début des années 50) et au Nord-Ouest par la Poudrière souterraine située à quelques mètres du Cimetière juif.

 
 
 
 

 
De très nombreuses petites parcelles descendaient en terrasses. Ces parcelles étaient connues pour produire des récoltes chaque année (Boniface, p. 25, 1927). Elles étaient verdoyantes et produisaient abondamment : tous les arbres fruitiers et arbustes locaux y poussaient : figuiers, aknari, jujubiers, citronniers, amandiers, grenadiers, caroubiers, pommiers, oliviers, palmiers dattiers, tizgha, etc…

 
 

 
On cultivait le maïs, orge, blé, tomates cerises, menthe, basilic, chiba, oignons, navets jaunes, luzerne, coriandre, persil et toutes les herbes.
On pouvait faire deux récoltes d'orge par an et cultiver des carottes de grande espèce, des fèves, des navets et des oignons.
Des chèvres, ânes, mulets et dromadaires pâturaient dans les champs (Boniface, p. 25, 1927).

 
 
 
 

 
Réservoir dit Piscine d'Aîn Ouflla
Le réservoir d'eau douce qui avait été construit était très sollicité en tant que piscine pendant les trois mois de vacances par les jeunes garçons d'Ihchach. La piscine n'était pas surveillée sauf par les garçons plus âgés qui veillaient à la sécurité.
On organisait des courses, des jeux dont des plongeons (sans plongeoir) ou des promenades sous-marines en utilisant des roseaux pour respirer.


À chaque fin de baignade en eau douce, on n'oubliait pas de remplir des seaux avec l'eau très douce sortant d'une buse de 20 cm de diamètre.
Les jeunes d'Ihchach aimaient s'y faire photographier et imiter les héros de films comme celui de Tarzan.

 

 

La source d'Aîn Ouflla n'existe plus depuis le séisme du 29 février 1960. Cette zone est actuellement occupée par une caserne de l'Armée royale visible quand on rejoint la route d'Alma en allant sur Imouzzer. Il existait des vestiges d'une kasbah aux murs très épais construite par les gens d'Ameskroud avant le séisme.

 
 
 

Bassin Izdar

À 150 mètres environ du mausolée de Sidi Ahmed Ou Mhend se trouvait le petit bassin Izdar avec sa source qui coule encore.