Louis Villar

 

 

 

Louis Villar, naquit le 23 septembre 1898 à Cabanac (Toulouse), décédé en 1965.

Après sa participation à la guerre 1914-18, il a rejoignit le service civil dans l’administration, au Maroc, pour y faire sa carrière.

Il arriva au Maroc en 1920, devint rédacteur à la Direction du Contrôle des Municipalités puis adjoint et enfin chef des Services municipaux de différentes villes.

Il fut en poste à Casablanca, Mazagan, Meknès, Mogador, Settat, Port-Lyautey, Ouezzane.

C'est ainsi qu'il arriva à Agadir en février 1947 pour occuper cette fonction.
Hubert Terrier fut son premier adjoint et Régine Terrier née en décembre 1947, sa filleule.

"Mon père appréciait beaucoup ses compétences et sa modestie qui le conduisait à préférer les actes aux discours"

Régine se souvient de Monsieur Villar, de son fume-cigarette constamment rivé entre deux doigts, de sa voix un peu rocailleuse et de ses lunettes en écaille rondes.

Il avait épousé Renée Darmet (1906-1989) et ils eurent deux enfants Michel en 1926 et Micheline en 1930 et six petits enfants.

 
 
 

 

 

 

 

 



Il habitait avec son épouse et ses deux enfants : Michel et Micheline, une villa en bordure Sud Est du Plateau administratif dans la courbe de la rue du maréchal Foch, entourée par la rue du Pr Roux et une série d'escaliers qui permettaient de joindre rapidement ces deux rues quand on venait de la Perception.

 


Villa et Jardins du Chef des Services Municipaux Louis Villar

 


Petit portail du côté du square Briand


Cette villa qui datait de la fin des années 30 était située dans un écrin de verdure, avec de magnifiques palmiers, des parterres de fleurs et une vue superbe sur la baie. Le petit portail en contrebas permettait d'accéder rapidement au Square Briand. L'autre portail dans le virage de la rue du Maréchal Foch donnait l'accès aux voitures.

 

Réception dans les jardins de la Villa Villar


Sous les eucalyptus se trouvait un petit zoo qui faisait la joie des invités et des groupes d'enfants conduits par leurs instituteurs. Il y avait parmi les animaux une autruche, une gazelle, des paons.
Les enfants essayaient de s'emparer des belles plumes de la queue de l'autruche mais celle-ci se défendait en pinçant les doigts de ceux qui approchaient trop près de la clôture.
Comme le portail des voitures était toujours ouvert, les gamins de Talborjt comme Francis Sanchez profitaient de l'absence du jardinier pour aller taquiner l'autruche. Cet îlot de verdure était un paradis (Souvenirs de Régine Terrier).