Pierre Le Cars
Le peintre

 

 

 Pierre Le Cars est né en 1940 à Nantes.
Il avait 11 ans lors de son arrivée à Agadir en 1951.
Son père était alors directeur pour le Maroc de l'entreprise de Travaux publics Girardin et sa mère, une artiste qui l'initiera très tôt à la peinture.

La famille habita quelques temps l'immeuble COMIM de la rue Charcot construit par l'entreprise de M. Le Cars père, puis l'immeuble Léon Martin, rue Anatole France, au milieu des euphorbes cactoïdes de 1953 à 1957.

Pierre fut inscrit à l'école Ste-Croix. Ses camarades étaient Jean Raul et Georges Gascou pour la pêche à Founti et la chasse aux alouettes, et Louis Durandeau, pour les modèles réduits d'avion, une passion.

Diplômé de l'École des Beaux-Arts d'Angers, de l'École Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles de Roubaix (ENSAIT), de l'Académie Léonard Vinci de Rome,

"Pierre LE CARS est l'un des rares artistes chez lequel se confondent l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse. On ne peut, en effet, séparer en lui l'intelligence étayée par une culture scientifique solide, acquise au cours d'études d'ingénieur, de cette fonction sensible qui, chez l'artiste, apporte de façon plus ou moins consciente les éléments affectifs et intuitifs, sans lesquels l'oeuvre serait privée de sa personnalité véritable" (Michel Maison, journaliste et critique d'art).
 

 
 
 Pierre Le Cars a réalisé différentes œuvres qui nous évoquent le Sud marocain et Agadir, comme ce magnifique triptyque, très puissant symboliquement, qui porte le nom de "Souvenirs, Destin, Renaissance" peint à l'occasion du cinquantenaire du séisme.
 
 

 

 On ne peut s'empêcher de penser que Pierre Le Cars a été très profondément marqué par le Sud marocain, une de ses sources d'inspiration.

Pierre Le Cars aime donner du sens à ses tableaux et c'est un plaisir de rechercher les significations des objets qu'il met en scène.

Il aime les couleurs (les magnifiques bleus des cieux et les ocres évoquant le chergui chargé de sable et de poussières) et les matières (la terre, les étoffes).

 
 Tout est construit, précis et délicat chez lui jusqu'à l'ombre de la sauterelle.

 
 
 
 

PLC nous a apporté avec beaucoup de gentillesse des souvenirs détaillés très précieux dans ce travail sur la Ville-Nouvelle 1930-1960.

Nous l'en remercions.