Situation, Historique et Evolution

Le centre d'affaires

Le Marhaba


Le centre d'affaires

 

 

La Potinière Meuriot

 

 


Depuis le Rond-Point Paul Doumer ou depuis la terrasse du Tout-Va-Bien on pouvait admirer non seulement la belle rangée de palmiers qui conduisait à l'hôtel Marhaba mais aussi observer la belle "Potinière".
En effet à l'entrée de l'avenue sur la gauche faisant l'angle avec la rue Sadi Carnot se trouvait la "Potinière", véritable institution à Agadir, sa terrasse avec les fauteuils en rotin où l'on pouvait regarder passer les passants, son bar américain à l'atmosphère luxueuse et feutrée, son salon de thé raffiné, sa pâtisserie-confiserie, son rayon traiteur.

 

 

 

 

Les agences immobilières y faisaient florès :

 

- au n°12 Foncia (Mme Charbit),

 
 

 
 - au n°13 Imsouss,

 

 

 

 - au n°13 Ernest Corcos,

 Corcos

 

 
 - au n°17 Bourdais,

 

 

 
 - au n°25 Huet & Ogier

 

 

 

 

- et au n°36 Georges-Victor Giorgetti.


G-V Giorgetti était le président du Palm-Beach-Club d'Agadir, agent Paquet, administrateur de biens, expert immobilier qui gérait en exclusivité des appartements et magasins, des immeubles en pleine propriété, en copropriété et en exclusivité de la Cité Paquet-Marhaba.

 
 

 

 Au n°13 de l'avenue, l'agence de voyage "Touring Office" était tenue par Maisie Corcos, alors que son époux Ernest Corcos gérait l'agence immobilière ainsi qu'un cabinet d'Assurances ("Toutes assurances et toutes branches, vie, incendie" etc.) et une entreprise la SOENCA.

 Corcos

 

 

 

 
 

 



Les cabinets d'assurances étaient aussi nombreux dans cette rue que les agences immobilières

 

- au n°12 " La Paix Africaine ",
- au n°12 " Mayer Assurances ",
- au n°28, les Assurances " Le Secours ",
- " Autret Assurances ",
- " Picard Assurances " correspondant Savac-Maroc, etc.

 

 Au n°7 de l'avenue juste après la Potinière, officiait le photographe Léon Kaouli qui réalisait les photos de classe des écoles primaires et tenait le magasin de photos Photaga.

 
 

 
 Le Journal hebdomaire régional "Le Souss" siégeait au n°13 de l'avenue.
Ernest Corcos en fut le directeur.

 Corcos
 

 Deux magasins de couture avaient pignon sur rue : madame Ruggieri au n°12 et madame Hoyoux ("Claude-France") au n°15.
Madame Bianchi avait installé un magasin de tissus qu'elle tenait à Talborjt. Il y avait également le magasin "Windsor" (Cramancel R.)

Les dames allaient se faire coiffer chez "Jean-Louis" (Louis Verceletto, coiffeur).

 L'avenue Nicolas Paquet avait sa pharmacie,
la "Pharmacie de Paris" au n°16 tenue par Melle Ch. Samyn puis par Jeanine Perrot-Gautier (épouse du photographe Manuel Gautier).

 
 

 À côté se trouvait un magasin de tissus tenu par M. Goichon.

 

 À l'angle de l'avenue Nicolas Paquet et de l'avenue Lucien-Saint un marchand de chaussures "Au Derby" fut remplacé par "Bedel Déménagements".

 

 

 

 Et puis, il y avait le "Pain de Paris", viennoiserie dont certains se souviennent encore.
En 1957-8 Mme Meuriot abandonna la Potinière pour diriger exclusivement la boulangerie-pâtisserie "Le Pain de Paris" et pendant l'été "Le Cabanon".