Rue Lavoisier

 

 

 

La rue Lavoisier prenait naissance place Monge et rejoignait la rue Niépce.


Elle portait le nom d'Antoine Laurent de Lavoisier (né en 1743, guillotiné en 1794) chimiste, philosophe et économiste français considéré comme le père de la chimie moderne.

 


Cette rue comportait des villas souvent mitoyennes avec un jardin, des palmiers, des faux poivriers et des bougainvilliers :

  • La Villa Amieux donnait sur la place Monge à l'angle des deux rues Lavoisier et Gay-Lussac, importante villa mitoyenne donnant pour une part sur la rue Lavoisier, l'autre donnant sur la rue Gay-Lussac : en 1960, Robert Bardon et Odette Lemmel-Bardon, Expert-Comptables occupaient la partie de la villa Amieux donnant rue Lavoisier.


 

  • La famille Tharreau habitait au N°1 une villa mitoyenne avec la villa occupée par les Meublat rue Gay-Lussac,

 

  • La Villa "Ricolène" près de la rue Niépce fut construite par Henri Barutel (fils d'André et Élisa Barutel et neveu de Fernand Barutel) directeur commercial de la SATAS, et son épouse Hélène, fille de Paul Gautier, le restaurateur bien connu,


  • La villa "Claude Marcel" occupée par l'armateur M. N. Ohayon,

 

  • L'immeuble Doriath, petit immeuble construit dont le propriétaire était René Doriath.

 

Parmi les entrepreneurs de la rue qui habitaient et avaient leurs bureaux :

 

  • Entreprise de peinture René Narejo (1960),

 

  • René Doriath garagiste,

 

  • L'entreprise CO.SI.MA (Construction Spéciale pour l'Irrigation au Maroc) avait ses bureaux dans l'immeuble Doriath,

 

  • Le premier laboratoire photographique de Jean Manuel Gautier se trouvait chez René Doriath. Jean Manuel s'était installé Place Monge avant de créer le Studio Jean Manuel, avenue Lucien Saint.

 

Parmi les habitants de la rue :

  • Robert Larue (1960)

 

Les villas de la rue Lavoisier résistèrent bien au séisme.
Seul l'immeuble Doriath subit des dégâts importants. René Doriath et son épouse périrent au cours du séisme.