L'un des premiers immeubles construits sur l'avenue fut l'immeuble Cassou (du nom de l'entrepreneur en bâtiment Jean Cassou qui y avait le siège social de son entreprise) immeuble qui porte actuellement le nom d'ASSIMA (Compagnie d'Assurances bien connue à Agadir : "Agadir Souss Société Immobilière Marocaine").

 Cet immeuble - qui existe toujours en 2012 - est un immeuble bas construit en longueur, qui comprend 2 étages d'habitations avec un long balcon de façade, 2 cages d'escaliers et 2 appartements par paliers, une toiture en terrasse.

Au rez-de-chaussée se trouvaient des magasins équipés de rideaux de fer et de stores.
Des garages indépendants furent construits à l'arrière de l'immeuble.

Quand cet immeuble fut terminé, Messieurs Rondot et Huber, garagistes à Agadir, obtinrent par l'arrêté municipal du 3 mai 1935 l'autorisation d'installer deux distributeurs d'essence fixes avec citerne enterrée de 3000 litres dans l'emprise de la route impériale N°25 devant leur magasin de vente. (arrêté municipal signé du pacha Si Lahcen Ou Brahim et du chef des Services Municipaux, M. Berthelemy)

À côté du magasin de M. Rondot, mais au sein de l'immeuble Cassou, apparut le premier Café-Brasserie du "Tout-Va-Bien". Entre les 2 établissements se trouvait la lourde porte d'entrée de l'immeuble donnant accès aux appartements. À l'extrémité de l'immeuble : un bureau de Tabacs s'installa jusqu'en 1960.

En 1935-6, la Droguerie René Chambert et Mercerie, prit la place du magasin d'"Accessoires automobiles" au commencement de l'immeuble Cassou.

Le 17 août 1937, la Compagnie Industrielle des Pétroles au Maroc obtint l'autorisation d'installer un distributeur d'essence fixe avec citerne de 2000 litres devant le magasin de M. Chambert.

La Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie s'installa entre la Droguerie et le photographe.

Le photographe Pascal (Henri Pascual, "Studio du Souss" "Tout pour la photo").

Vinrent ensuite :

Le magasin de Nouveautés "Vogue" de G. Mayer,

Le salon d'un coiffeur ("Salon de la Poste")

Le fameux Bureau de Tabacs de G. Thomazeau qui occupait l'extrémité de l'immeuble.
Les enfants se souviennent de l'odeur mêlée d'effluves agréables et des grosses surprises dans des grandes pochettes de couleurs vives qu'on lorgnait du coin de l'œil.