Immeuble Bohly

 Rue Thiers

 Avenue Lyautey


Immeuble Bohly

 

 

Cet immeuble faisait partie de la première série de constructions de la VN après l'hôtel Marhaba (1932-3) et l'immeuble Cassou-Assima (1934) vers les années 37-38.
C'était un bel immeuble de 4 ou 5 étages, avec des commerces au rez-de-chaussée et des habitations à l'étage.
 

 

En 1952, une publicité se trouvait en façade Sud pour un salon de coiffure : Coiffeur Lasselin (Victor Lasselin, abonné au tél. en 1949) puis Coiffeuse Knafo (Solange).



 
L'immeuble Bohly fut connu sous le nom de Bitermane ou Petermann par les Marocains.
L'établissement " Floréal " portait les noms de Petermann et de Fleury, rue Thiers d'où le nom de Petermann de l'immeuble.
 

La station d'essence OZO (OMNIUM Marocain de Pétroles OZO) gérée par Max Assidon se trouvait à côté de l'immeuble Bohly, donnant sur l'avenue Lucien-Saint, apparue dans les années 40, entourée de minces cyprès et de géraniums.

Le siège social de la " Société minière de Biougra " se trouvait dans cet immeuble.


Stanislas Sacase, ingénieur géologue, administrateur de la société y résidait déjà en 1949, tél. 007. Il était alors administrateur délégué de la " Société Industrielle et Minière du Sud " et co-gérant de la Société minière de Boulbaz.

Albert Valadier était représentant en matériel de bureau (immeuble Bohly, avenue Lyautey, abonné tél. 1960).  

Pierre Masclef était avocat (abonné tél. 1960)

Le chef d'agence de la CTM (département marchandises) avait son domicile dans l'immeuble

 

En juin 1955, la façade du Bohly sera repeinte en blanc à la grande joie des habitants du quartier qui se désolaient de sa façade particulièrement défraîchie.
 

 

 Lors du séisme, l'immeuble fut coupé en 2.

Plus tard, cet immeuble fut surnommé moul zhar (chance) selon la partie concernée, partie détruite tournée vers la mort et partie du côté de la vie sauve.

 
 

 
 W. Cappe raconte que la famille Grognot qui avait 9 enfants sortit indemne par l'escalier, mais avait dans sa précipitation, oublié un enfant qui dormait dans son lit.
Dans l'autre partie de l'immeuble une famille de 11 enfants périt sous les décombres (Souvenirs de Willy Cappe).

Parmi les victimes, Solange Knafo, son époux et leurs 3 enfants, André Livache et des enfants.

Lahsen Roussafi perdit trois de ses compagnons du Lycée Youssef Ben Tachfin.

M. Zaigouch, chef d'atelier, et sa famille eurent la chance d'en réchapper.