Ateliers Castano
Rue Guellouli

 
 
 

 
 À Agadir, après avoir travaillé à la SATAS et ensuite quelques temps chez Guelfi et M. Le Roux au Garage de Paris (rue Marrakchi), François Castano ouvrit à la fin des années 30 l'atelier d'électromécanique rue Guellouli à Talborjt.
 
 

 Atelier d'électro-mécanique de la rue Guellouli


En 1939, les ateliers électro-mécaniques de François Castano disposaient, rue Guellouli, d'une station de montage du gazogène, appareil permettant de produire un gaz combustible à partir de matières solides (bois, charbon de bois, coke ou anthracite) pour pallier l'absence de carburant pendant la guerre.

 
 
 
 

Pour les jeunes garçons de la rue Guellouli, les roulements à bille de chez Castano permettaient d'avoir les meilleurs charriots du quartier (Francis Sanchez) surtout quand ils venaient auprès de Mario Salpietro, ouvrier de chez Castano qui aimait rendre service aux enfants de la rue.

Au cours des années 50, l'atelier d'électro-mécanique de la rue Guellouli prit de l'essor lors de la construction du port en tant que sous-traitant en mécanique et chaudronnerie de l'entreprise La Zanen.

Au cours des pauses, les ouvriers berbères de François Castano ne manquaient pas de célébrer celui qui avait obtenu le marché du port avec La Zanen, en s'accompagnant du loutard, instrument à 3 cordes :

Castano ya Castano
Wana dark ourizrine ouriga walou
Castano ya Castano
Wana dark ourisoubn tamoubile idarn ghwano
Castano ya Castano
Hatid dar iselmane, hatid dar lgwano
Castano ya Castano

Castano ô Castano
Celui qui n'a pas appris chez toi n'est rien
Castano ô Castano
Celui qui n'a pas réparé son automobile, tombe dans le ravin
Castano ô Castano
Le voici aux poissons, le voici au gwano

 

François Castano