Pour les jeunes
garçons de la rue Guellouli, les roulements à bille
de chez Castano permettaient d'avoir les meilleurs charriots
du quartier (Francis Sanchez) surtout quand ils venaient auprès
de Mario Salpietro, ouvrier de chez Castano qui aimait rendre
service aux enfants de la rue.
Au cours des
années 50, l'atelier d'électro-mécanique
de la rue Guellouli prit de l'essor lors de la construction du
port en tant que sous-traitant en mécanique et chaudronnerie
de l'entreprise La Zanen.
Au cours des pauses, les ouvriers berbères de François
Castano ne manquaient pas de célébrer celui qui
avait obtenu le marché du port avec La Zanen, en s'accompagnant
du loutard, instrument à 3 cordes :
Castano ya Castano
Wana dark ourizrine ouriga walou
Castano ya Castano
Wana dark ourisoubn tamoubile idarn ghwano
Castano ya Castano
Hatid dar iselmane, hatid dar lgwano
Castano ya Castano
Castano ô Castano
Celui qui n'a pas appris chez toi n'est rien
Castano ô Castano
Celui qui n'a pas réparé son automobile, tombe
dans le ravin
Castano ô Castano
Le voici aux poissons, le voici au gwano
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