Il rejoignit en 1940 son frère
aîné Moïse, électricien à
Agadir.
En 1941, Max Assidon s'installa comme réparateur
de vélo dans une petite boutique de Talborjt puis en ville
nouvelle où il distribuait les marques Terrot et Motobécane.
Sa petite entreprise installée dans
l'immeuble Bohly (rue Thiers) s'enrichit d'une station essence
à l'enseigne OZO.
Son activité s'élargit
à la vente de motos.
À cette occasion, il organisa des courses cyclistes et
des gymkhanas pour les motards.
|
 |
 |
 |
Dans les années 50, il se lança dans la distribution de pneumatiques
(Michelin, Englebert, Good Year, Kleber Colombes, Pirelli). Il
devint le fournisseur officiel de la Sté hollandaise "La
Zanen" (qui construisit le port d'Agadir dans les années
50) pour le carburant et l'entretien des camions.
Ensuite, il loua un grand espace dans l'immeuble
Sud-Building pour déployer des activités élargies
à toutes sortes de pièces détachées
et d'outillage FACOM.
Il reçut en 1959, la visite de MM. Churchill et
Onassis qui vinrent le féliciter pour son établissement.
Il se lança dans la
promotion publicitaire événementielle en faisant
défiler dans la ville des caravanes d'ânes ou de
dromadaires promenant des Bibendums et des slogans comme : "Toujours
à votre disposition et au mieux de vos intérêts".
|
 |

|
À la fin des années
50, il ouvrit avec Joseph Ballato un atelier de mécanique
avenue Jules Cambon au Quartier Industriel où il voulait
offrir aux élèves du Lycée Technique des
stages de formation.
Cette activité à l'enseigne "Capital Travail"
faisait référence au programme du général
De Gaulle qu'il avait essayé de rejoindre dès 1941.
|
Dans le même temps, il mit en chantier
un établissement de distribution de batteries et un autre
de matériel de pêche.
L'ouverture de ces établissements prévue pour le
printemps 1960 n'eut jamais lieu...
Il mit un point d'honneur, selon son sens du "nichane",
à régler toutes les factures jusqu'au dernier centime
malgré le séisme et le pillage de ses stocks.
Max Assidon laissa à Agadir l'annexe qu'il avait ouverte
au Quartier Industriel, offrit la station essence épargnée
par le séisme (près de l'immeuble de la COMIM)
à Si Mohamed Jahir, son homme de confiance depuis 1943
et partit s'installer à Casablanca à Dar Soussi.
Son fils Sion poursuivit cette activité.
|