Les différentes opérations effectuées sur une chaîne de conditionnement
des sardines dans les années 50, pratiquées sur
un poisson saumuré et salé au débarquement,
et mis en caisse pour être acheminé vers les usines
de conserve, sont les suivantes :
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Au premier plan : les bacs à saumure, puis
les tables pour la mise sur gril.
Plus loin, les ouvrières calibrent, parent,
emboîtent.
Au fond, les huiles et les sertisseuses. |
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Etêtage et déboyautage du poisson plongé ensuite dans un bain de saumure pour le faire dégorger,
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Engrillage
: mise sur le gril et vérification de la sardine pour
qu'il ne reste aucune trace de sang,
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Les grils
passent dans une machine où ils subissent un lavage
à grande eau légèrement saumurée,
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Les chariots supportant les
grils sont introduits dans les cuiseurs à
vapeur où ils restent une vingtaine de minutes,
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Les sardines cuites sont
séchées dans un tunnel chauffé à
38°,
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La sardine séchée
est ensuite calibrée, parée et mise
en boîte, sous l'il vigilant des contremaîtresses,
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Les boîtes placées
sur un tapis roulant sont huilées automatiquement
à l'huile d'arachide ou d'olive,
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Elles sont ensuite
serties par des machines,
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Elles passent à l'autoclave
à 112° pendant 40 minutes,
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Les boîtes serties passées
à l'autoclave sont lavées, nettoyées,
dégraissées et vérifiées.
Le moindre doute quant à l'efficacité du sertissage
ou de la stérilisation doit faire rejeter la boîte,
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Mise en caisse, marquage et expédition.
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(D'après MAROC 1950 Ed.
Fontana - photo reportage Marti)
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