Cité de L'Habitat amélioré - Cité ou Immeuble Elasco

 

 

 

La cité de l'Habitat amélioré, se trouvait entre la rue prolongée de Fès et l'avenue Jules Cambon, entre la rue Henri Poincaré et la rue Pierre Curie.

 

 Elle était totalement différente des autres cités du quartier constituées d'un habitat cellulaire compact en rez-de-chaussée.
Les appartements disposaient de fenêtres avec volets et de loggias. Des parements en pierre entouraient certaines portes d'entrée.
Des jardinets avaient été plantés de "griffes de sorcière" devant certains immeubles.

 

  
Elle était composée de 9 blocs ou immeubles d'un étage comprenant des appartements en rez-de-chaussée et à l'étage, et d'un bloc commercial. Ces blocs étaient construits en quinconce et orientés Nord-Ouest Sud-Est donc de biais par rapport à l'avenue Jules Cambon et à la rue de Fès.
 

 
 
 

On ne sait si la "Cité de l'Habitat amélioré" portait également le nom de "Cité Elasco" ou si ce nom de "Cité Elasco" était réservé aux seuls blocs qui donnaient sur l'avenue Cambon.

Les habitants de cette cité étaient plus aisés que ceux des cités ouvrières voisines. C'étaient des fonctionnaires, des employés de la BAN ou des entrepreneurs marocains et européens.

Du côté de la rue de Fès se trouvaient les Blocs 1-2-3-4.

Y résidaient :

  • Hadj Bahcine, infirmier au dispensaire tout proche et dirigeant de l'équipe de foot Hassania,

  •  M. Damiri qui travailla à la municipalité de Founti avec Hubert Terrier adjoint au Chef des Services municipaux

 
 

  • Hadj Brahim Lamouzic, entrepreneur spécialiste en mosaïque,
  • Brahim Ben Mohamed, entrepreneur, Habitat amélioré, Bloc 2

  • Mohamed Ben Ahmed, Habitat amélioré, rue de Fès

 

Du côté de l'avenue Cambon se trouvaient les blocs 5-6-7-8-9 :

 

  • Roger Le Toullec, mécanicien volant à la BAN d'Agadir, habitait un rez-de-chaussée avec son épouse et ses deux filles (Catherine 4 ans et Christine 6 ans et demi) en 1960 au Quartier Industriel, 6, Cité Elasco, avenue Cambon, au niveau du carrefour dont une rue menait au cinéma Salam (Roger Le Toullec, Agadir 1960, Mémoires d'un séisme, Marines éditions p. 152 - pp. 190-192),
  • Liliane Puzenat-Di Meglio et sa famille habitaient à l'étage juste au-desssus de la famille Le Toullec.
     


 
 

  • Mme Mokhtar, épicerie, Bloc 5
  • Hadj Mahfoud ben Brahim, commerçant, Bloc 5,

  • L'architecte Albert Froelich habitait 8, Cité Elasco, avenue Jules Cambon,

 
 
 

  • Severyn Morawski, immeuble Elasco,

  • Mme Chevillard, 2 av. Jules Cambon, Bloc 6,
  • Le Gall Corentin (armateur), 7, av. Jules Cambon, Bloc 6, Carré 22,
  • La famille Mazet habita un de ces immeubles à côté de la famille Wielezynska avant de demeurer au Quartier scolaire près de l'oued Lahouar.
    Pour Dominique Bloch- Mazet les "maisons" étaient en couleurs mais pour Liliane Puzenat-Di Meglio, elles étaient toutes blanches.
    L'habitat se composait de pièces autour d'un patio, d'une salle à manger et d'une petite salle de bains avec une baignoire sabot. Dans le patio : un canoun traditionnel où l'on faisait griller des poissons parsemés de camoun. Chez les voisins, il y avait un grenadier, une fontaine avec des poissons rouges (souvenirs de Dominique Bloch-Mazet).

Parmi les commerçants se trouvaient :

  • La boutique "Tout-à-150-francs",
  • Une petite épicerie,
  • "Auto-Souss", Auto-École, Bloc 4 av. Cambon avec Fernande Vasseur

  • BINKOWSKI, Cie Minière d'Agadir, 6, av. Cambon,

 

Le quartier de l'Habitat amélioré- Elasco fut rasé en novembre 1960.