Immeuble d'un étage, en barre, mitoyen
de l'immeuble Paul Deux d'un côté, d'un terrain
vague de l'autre côté.
Cet immeuble portait le nom d'un entrepreneur en bâtiment
M. Puccini dont le siège de l'entreprise se situait avenue
Cambon.
Il y avait des commerces au rez-de chaussée de l'immeuble,
des habitations à l'étage, un toit en terrasse.
Parmi les habitants et les commerçants
:
- La famille Alhinc habitait au n°
22 de l'avenue Cambon avant le séisme.
La terrasse faisait face aux maisons de la Cité marocaine
du Groupement Foncier. M. Alhinc travaillait au Consulat de France.
La famille comptait 7 enfants. Un des enfants, Michel, était
ami avec le fils du directeur de la Brasserie "La Cigogne"
et avec d'autres enfants de son âge dont Michel Levtchenko.
Il se souvient des jeux dans les terrains vagues en batailles
rangées avec les petits marocains du quartier, du chemin
qui menait au stade en terre battue juste derrière l'immeuble,
et de la paroisse Ste-Anne rue de Marrakech où il servait
la messe du Père Dargent. Les enfants du catéchisme
partaient souvent de la paroisse Ste-Anne avec le père
Dargent jusqu'à la mer à travers la forêt
d'eucalyptus. Le chemin bordé d'eucalyptus se trouvait
dans un vallon dont un versant donnait sur l'avenue du général
Leclerc où s'était déroulé le Grand
Prix d'Agadir.
De la terrasse de la maison, on pouvait voir l'hôtel Saada,
la forêt d'eucalyptus, puis les grandes dunes et la mer
à deux kilomètres (Souvenirs de Michel Alhinc).
- Ahmed ben Lahcen Aourir, Amine des maçons, qui avait une entreprise
de Construction générale.
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Cet immeuble existe encore en 2013.
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