C'était la dernière maison d'Agadir
sur la rive gauche de l'avenue Cambon après la station
d'emballage Icopra mais avant l'oued Lahouar en allant vers Inezgane.
Elle était équipée d'une bascule.
L'octroi était une taxe perçue par les municipalités
à l'importation de marchandises sur leur territoire.
Tous les cars et tous les camions s'y arrêtaient.
Pendant la guerre, les cars qui arrivaient
d'Inezgane s'y arrêtaient une bonne demi-heure. Tout le
monde descendait. Jean Nagy qui n'avait que 5 ans s'en souvient
encore.
Les camions passaient sur la bascule.
Après la guerre, tous les laitiers s'y arrêtaient
aussi. Leurs vélos étaient équipés
de sacs de jute compartimentés pour les bouteilles de
lait, placés devant sur le guidon, le long de la barre
du cadre et de chaque côté du porte-bagage, le tout
devait faire dans les 25-30 kg. On vérifiait avec un lactomètre
si on n'avait pas mis trop d'eau dans le lait.
Jusqu'en 1961, la voiture des Nagy passa devant l'octroi (souvenirs
de Jean Nagy).