Dans l'annuaire de 1949 on trouve : Manuel
Macara (salaisons de poissons).
En réalité sur ce terrain dévolu
à une conserverie portant le nom de MACARA sur le plan
de 1949, on ne retrouve pas d'établissement de ce genre
sur les photos, ni dans le souvenir, mais un endroit boisé
avec des bureaux ou logements bas.
Une fontaine publique se trouvait juste devant les bâtiments.
Danielle Terrier se souvient de Monsieur
Macara qui n'avait pas de voiture mais une calèche tirée
par un cheval. Quand elle entendait le bruit des sabots au niveau
des villas des Travaux Publics, Bd Joseph Caillaux, elle se précipitait
au portail pour voir passer M. Macara, toujours très droit
dans son équipage. Elle l'appellait Macaradada ! (1949)
Après le séisme, un dispensaire fut créé
après le retour des sinistrés qui furent relogés
dans des baraquements à côté de Sedsouss.
Ce dispensaire fonctionnait avec du personnel marocain et européen,
la Croix-Rouge et des surs-infirmières. Les soins
avaient lieu dans cet endroit en même temps que du ravitaillement
était distribué.
Après sa fermeture, l'ensemble fut clôturé
par un mur et ce terrain ferait partie du domaine du ministère
de la Santé jusqu'à ce jour.