Usine CHEICA
(Chérifienne d'Exploitation Industrielle et Commerciale Agricole)

 

 

 Le propriétaire et directeur de CHEICA fut Boris Ganzelevitch.


Boris Ganzelevitch (1917-1991) était né à Tanger d'un père sibérien et d'une mère franco-anglaise.
Il fit ses études à Tanger, puis à Casablanca et en Espagne. Il parlait plusieurs langues dont le français, l'arabe, l'espagnol l'anglais et d'autres encore.
En 1939, les frères Ganzelevitch s'engagèrent à la Légion Étrangère et l'un d'eux perdit la vie.

Boris vint s'installer à Agadir vers 1942 et y vécut jusqu'en 1960. Il créa plusieurs affaires dans la conserverie et les sous-produits de la mer dont la farine de poisson avec l'usine CHEICA.

 

 

 


Après le séisme du 29 février 1960, il prit la direction de l'Huilerie "CRISTAL" à Fès et à Casablanca.
Quelques années plus tard, il entra à l'UNESCO en tant qu'expert pour les questions de pêches et il fut délégué permanent en Extrême-Orient puis en Amérique du Sud où il se fixa au Brésil près de Rio de Janeiro. Il revenait presque chaque année à Paris et à Tanger dans la maison familiale.
Son corps repose maintenant au cimetière de Tanger auprès de ses parents (Souvenirs de Louis et Jacqueline Guyomard, Le Lien des anciens d'Agadir et du Souss, 1991).

CHEICA faisait des conserves de poissons et des conserves de fruits, fraises et abricots. L'usine CHEICA avait une petite médina.
Le chef technicien était un polonais du nom de Thobys qui aurait été victime d'un traumatisme crânien en tombant du haut de la chaudière de l'usine.
L'entreprise céda du terrain pour permettre l'installation de l'usine FRIGEMA.

L'usine CHEICA est maintenant en arrêt, rue du 2 mars depuis 1990.
À la place un contrôle technique de voitures s'est installé dans ses locaux.