Travaux effectués
par l'entreprise Daydé en 1948-1949
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Les bureaux et les ateliers de l'entreprise
Daydé ainsi que l'aire de stockage des matériaux
et la fabrication des blocs artificiels se situaient au port
du côté de la Pointe de Founti et du départ
de la Grande jetée.
Délimitation du petit bassin-port
de pêche :
D'importants travaux de dragage prévus,
la création d'un petit épi transversal avec pose
de blocs artificiels furent réalisés qui permirent
de délimiter le bassin de pêche entre la
grande jetée, la cale de halage, le quai de rive et le
petit épi transversal.
En octobre 1948 :
- Le dragage des souilles au Quai
de Jetée fut réalisé par le Titan
1 et la grue Schneider N°3 du Ponton David
avec le chaland à clapets Vershure ;
- Des blocs artificiels furent posés
au musoir provisoire de l'épi LM avec le Ponton
Mature.
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En avril 1949 :
- La pose de blocs se fit au Quai
de jetée grâce au Ponton Mature 18 remorqué
par la vedette "Arhesdis" ;
- Le transport des blocs, par le Locotracteur
N°1 "Schneider" et porte bloc de
40 T.
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Mai 1949 :
- Le dragage des souilles se fit grâce
à la grue Marion avec mouflage d'une benne à
terrassements ;
- Le dragage des souilles à Quai
à -3 fut réalisé par le Derrick SAPAG
- l'évacuation des produits des dérochages du Derrick
par camion benne GMC ;
- le dragage du Quai de rive par la
grue Nordest des Ets Daydé montée sur le
Ponton David ;
- le dragage des souilles fut réalisé
par le Derrick SAPAG.
Juillet 1949 :
- Quai de jetée
: utilisation d'un Caisson à air comprimé-
Manuvres de départ pour remorquage par le remorqueur
"Soussi" - Montage, amenée des flotteurs
;
- Démolition de la pile Sud- Dragage
des souilles par la grue Marion
et pose des blocs - Bétonnage de la superstructure.
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Juillet 1949-Août 1949 :
- Quai de rive :
furent réalisés : le dragage du sol meuble à
l'emplacement du quai à - 4 ; le guidage des dragages
des souilles du Quai à - 4 par les scaphandriers et la
mise en uvre au Titan des moellons d'épaulement
;
En 1950, le
port d'Agadir avait franchi une étape : il était
constitué d'une darse dédiée à
la pêche avec un plan d'eau de 5 hectares délimité
par :
- La grande jetée-abri (Jetée
Ouest ou Jetée principale) orientée Nord-Sud de
700 m de long, épaulée sur 120 m d'un
quai à - 4,5 m et d'une cale de halage de 80 x
60 inclinée à 8% ;
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- Un épi orienté NE-SO de
450 m de longueur formant avec la
jetée un bassin abrité à - 6 m, réservé
au commerce ce qui épargna dès lors aux navires
le mouillage en rade et le déchargement de leur fret par
barcasses ;
- Un quai de rive à - 4 et - 4,50 au fond du port devant la halle aux poissons.
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Les photos ci-dessous permettent de voir la
progression de la grande Jetée, la création
du petit Épi délimitant le port de pêche
avec au fond une cale de halage et la construction de
la Halle aux Poissons qui sera terminée en 1952.
Des équipements s'ajoutaient aux
nouvelles structures :
- Hangars (2 500 m2)
;
- Terre-pleins (10 000 m2) ;
- Halle au poisson en
cours de construction (qui sera terminée en 1952) ;
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- Magasins (1 100 m2)
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- Engins de levage
;
- Frigorifique
en cours de construction, installé par une société
privée sur des terre-pleins ;
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Ces équipements furent complétés
par :
- Deux piles d'accostage pour pétroliers à -6, espacées de 40 m et reliées
au dépôt de carburants par un pipe-line de 2,5 km
de longueur avec une station de refoulement ;
- 15 débarcadères flottants reliés à la rive par des passerelles
et réservés aux pêcheurs permettant de décharger
simultanément une trentaine de bateaux ce qui s'avéra
rapidement insuffisant ;
- 1 cale de halage de 80 m x 60 m pour le halage de bateaux jusqu'à 150 T ;
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- 1 quai de 175 m de longueur accolé à la jetée principale
et fondé à la côte -6.
Pour certains navires de tirant d'eau trop fort, mouillant dans
la baie, le port possédait 8 allèges de 20 à
40 T, un remorqueur et une vedette, destinés
au déchargement des marchandises.
Le port disposait également d'un ponton-mâture
de 18 T, de 2 grues de 40 T pour les travaux, de 4
grues de quai de 3 à 8 T et d'une auto-grue.
(Réalités Marocaines, Les grands équipements,
Agadir, un outil à la mesure de l'avenir, p. 80 et
suivantes).
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Trafic du port d'Agadir :
Le port d'Agadir était en passe de
devenir le second port du Maroc après Casablanca en raison
de l'activité grandissante de la pêche, des industries
de la conserve et de l'agriculture (primeurs, tomates, agrumes).
En 1933, le trafic total du port dépassait 64
000 T ;
En 1947, le trafic total tombait à 31 000 T
;
En 1950, il atteignait 86 674 T ; 188 cargos avaient
fait escale. Le record de 1933 de (64 000 T) était largement
battu.
Aux exportations, les conserves tenaient
la 1ère place avec 11 519 T et 3 198 T de
farines de poisson.
En 1951, de nouveaux produits demandaient à être
exportés : les minerais.
En février 1948 : il y eut un envoi expérimental
de 500 T de manganèse. En 1951, des expéditions
régulières inaugurèrent la vocation minière
du Souss.
De nouveaux aménagements s'imposaient
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