En
1930 (J. Rouch, Le
port d'Agadir, Revue générale des Sciences,
N° 19, 1931) : |
En 1930, la population d'Agadir était
de 500 "Européens", 1500 "Indigènes"
et 250 "Israélites".
Pendant la guerre 14-18, la surveillance de la rade d'Agadir
s'imposa, car nous dit Jean Rouch, il fallait craindre le débarquement
clandestin d'armes, de matériel et même de personnel.
L'Allemagne essaya des tentatives de débarquement par
l'intermédiaire de sous-marins ; en 1916, un radeau chargé
d'armes et de matériel fut capturé (p. 547).
Peu à peu, Agadir devint une base navale. Un poste de
veille avec sémaphore, un poste de charbon y furent créés.
La construction d'un appontement (1916-7) (qui fut appelé
"jetée portugaise" par les autochtones) fut
hâtée, afin de permettre l'accostage des barcasses
à toute heure de marée.
Le ravitaillement en eau restait difficile malgré l'installation
d'une canalisation de fortune entre une citerne et l'extrémité
de l'appontement.
En 1916, deux projecteurs furent mis en place ainsi que deux
canons de 140 au-dessus de l'ancien Fort portugais.
En avril 1917, Agadir fut doté d'aviation afin de surveiller
les sous-marins allemands et contrarier par tous les moyens toute
tentative de débarquement.
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