Quartier de Founti

 

 Place de la Fontaine

Casernes des Mokhaznis à Founti

 

Le quartier de Founti proprement dit selon les anciens Chleuhs de Founti, s'étendait à l'Ouest, depuis la petite Talat près de Sidi Boulknadel en allant vers Aghezdis.

C'était anciennement la partie la plus pauvre, celle qui se trouvait à l'emplacement de Santa-Cruz des Portugais autour de la Source. Des ruelles en terre battue menaient aux maisons.

Place de la Fontaine

 
 


Sur la colline juste avant l'entrée du Camp Alibert se trouvait le mausolée de Sidi Nbir et un petit cimetière.
Les fidèles le reconstruisirent après le séisme. Il est actuellement délabré et sans toiture.

 

 

Un peu plus haut sur la colline, de l'autre côté de la rue d'accès au camp Alibert se trouvait isolée la maison de fonction d'un officier connue par tous sous le nom de Dou NGuimi NTroumite.
Une autre maison de fonction d'un officier se trouvait hors du mur d'enceinte.
 

 

Un vieux mur d'enceinte, mur bétonné de protection, mur ancien que l'on attribuait aux Portugais, entourait la partie supérieure de Founti.

 
Sous cette enceinte se trouvaient :
Un chalet militaire français qui fut par la suite transformé en maison de mokhaznis.

Casernes des Mokhaznis à Founti
 
 

Parmi les trois Casernes de Mokhaznis que comptait Founti :
- Une se trouvait près de la Maison de France
- une autre était au-dessus de la Fontaine
- la troisième vers Sidi Boulknadel

Parmi les mokhaznis beaucoup de soldats ont fait la guerre 14-18 et la guerre 39-45.

 

En-dessous de cette maison :

  • Dar Îssawi où se déroulaient les fêtes Îssawa ;
  • Dar Iboudraren (devenue Saâdani, armateur) ; dans cette maison se déroulaient les fêtes Ahwach

 

  • Dar Aït Mejjout (devenue Kimaoui, école maritime, grand navigateur, atelier de réparation de moyens et grands bateaux). Dans cette maison s'étaient installés Bernardo et M'Barka. Cette maison se trouvait à l'arrière de la grande Dar Ksimi qui donnait sur le boulevard Alibert.

L'intendance militaire avait un établissement et disposait d'une école. Il se pourrait que la Bibliothèque de l'Armée tenue par Mademoiselle Panicelli qui fut bibliothécaire ait été installée dans ce bâtiment. Melle Panicelli aurait été engagée par un général pour permettre aux enfants de personnalités d'Agadir de suivre des cours particuliers au-delà du Brevet Élémentaire ; le lycée n'était pas encore construit et l'école Bosc arrêtait son enseignement au Brevet d'Études Primaires (les enfants Sambrana, Barutel, le fils du Dr Gautier, Sallard, Millioud, Deshorties, Miquel, Masson, Villard, suivirent ces cours). Les cours avaient lieu dans une grande maison avec terrasse qui correspond à l'intendance militaire.
 

Le Mausolée de Sidi Bourja était situé au-delà de la route qui reliait les deux camps militaires et en-deçà de la partie transversale de la route montant à la Kasbah ; petit mausolée sans coupole, avec une porte d'entrée. Il fut détruit au cours du séisme puis reconstruit. Il est maintenant en mauvais état.