On trouve peu d'écrits
précis concernant la franc-maçonnerie au Maroc
sauf des écrits généralistes d'origine franc-maçonne.
À Agadir, parmi ceux que nous désignons fréquemment
comme les pionniers de la ville nouvelle, on trouve un certain
nombre de francs-maçons (FM) qui furent connus en tant
que tels : Fernand Barutel, Paul Gautier, Édouard
Pierre Pradel. Ces hommes jouèrent un rôle prépondérant
dans la construction de la ville nouvelle d'Agadir mais aussi
dans la gestion politique de la ville car certains furent membres
du Conseil de gouvernement, voire président de chambre
de Commerce.
Il est toutefois très difficile d'aborder le sujet de
la franc-maçonnerie avec les descendants de ces pionniers
qui semble tabou, les autres l'ignorent complètement.
En quoi la franc-maçonnerie
influença t'elle la politique de la ville d'Agadir ? Les maçons constituèrent-ils
un réseau d'influence non seulement sur le plan politique,
mais directement sur le développement économique
et social de la ville par leur réseau de connaissances
?
La Franc-Maçonnerie se veut essentiellement philanthropique,
philosophique et progressive ayant pour objet la recherche de
la vérité, l'étude de la morale et la pratique
de la solidarité. Elle travaille à l'amélioration
matérielle et morale, à l'élaboration d'un
système de valeurs, au perfectionnement intellectuel et
social de l'humanité. Elle a pour principes entre autres
la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même,
la liberté absolue de conscience.
L'activité de la
Franc-maçonnerie (FM) au Maroc fut dépendante de
la situation économique :
1918-1920 : fut une période d'essor économique,
la fréquentation FM fut en progrès, les travaux
en loge furent nombreux.
1921-1924 : fut une période de marasme économique,
la fréquentation FM fut au plus bas, les travaux des loges
inexistants.
1925-1930 : fut une période d'expansion économique,
la fréquentation en progrès, les travaux des loges
nombreux.
1931-1940 : vit surgir les problèmes économiques,
la fréquentation des loges devint instable, les travaux
irréguliers.
La Presse et la Franc-maçonnerie
En 1911, parut à Tanger "Le Petit Marocain"
dont les FF étaient actionnaires.
Le F. Hubert Jacques (journaliste présent à
la Kasbah d'Agadir lors du Coup d'Agadir en 1911) fut correspondant
à Tanger du quotidien parisien "Le Matin".
Le F. Laffite (Casablanca) fut rédacteur en chef
de "La Vigie Marocaine".
uvres sociales au
Maroc
La Franc-Maçonnerie se fit un devoir par solidarité
de s'occuper d'uvres sociales à travers le Maroc.
Parmi celles-ci :
- Dès 1915, à Casablanca "La Goutte de
Lait".
- En 1920, "La Caisse des Écoles" fournit
la nourriture aux cantines scolaires et des vêtements aux
enfants indigents.
- En 1926, le préventorium "Pauline Kergomard"
vit le jour.
1925, eut lieu le 1er Congrès des loges.
1931 :
La crise économique s'installa au Maroc et brisa la crise
spéculative des années 1927-1930.
Le Maroc de 1931 n'était pas entièrement "pacifié".
En 1931, la colonie européenne était essentiellement
urbaine, partiellement agricole. Elle occupait 4/10 des territoires
chérifiens.
Le Maroc comptait 5.400.000 habitants dont 130.000 européens
soit 2 fois plus que 5 ans auparavant.
Casablanca constituait le centre économique grâce
à son port et à ses industries.
Le Maroc fut marqué par un afflux de fonctionnaires à
partir de 1927.
Le secteur privé garda
la primauté dans la Franc-Maçonnerie.
Les FF (Frères) du secteur privé eurent une position
primordiale en tant que présidents des Chambres de Commerce
et d'Industrie : Chapon à Casablanca, Sandillon
à Mogador, Barutel à Agadir,
Lebert à Safi.
La montée des fonctionnaires créera quelques tensions
internes. Au 3ème collège, on comptait 16 maçons
sur 24 délégués radicaux ou socialistes.
Les FF s'inquiétèrent de "leur recrutement"
qui se faisait dans une génération proche de la
trentaine et presque toujours dans des milieux restreints, commerçants
et fonctionnaires surtout. Les travailleurs manuels, les techniciens,
les intellectuels et les musulmans étaient absents de
la FM bien que le rapprochement avec les Marocains fut à
l'ordre du jour par le biais des questions sociales : Les FF
réclamaient l'extension au Maghreb de toutes les lois
sociales de la métropole, la libre circulation et le séjour
en France des travailleurs marocains, l'ouverture des syndicats
aux travailleurs marocains.
La FM et le résident
Lyautey
Lyautey refusa de concéder l'exploitation des phosphates
à des sociétés privées. Par dahir
du 7 avril 1920, l'exploitation fut confiée à un
Office dont l'État était le seul actionnaire.
Sur ce point Lyautey reçut l'approbation des loges marocaines
pour qui "l'État doit exploiter directement par
l'intermédiaire d'organismes spéciaux, tel l'Office
des Phosphates, les richesses du pays et non par des sociétés
financières". Les FM désapprouvèrent
la main mise sur le Maroc par la Banque de Paris et des Pays
Bas.
En dehors de cette question, l'opposition de la Franc-Maçonnerie
à Lyautey fut à peu près totale.
Création du 3ème
Collège (ni
agriculteurs, ni commerçants, ni industriels) de la section
française du Conseil de Gouvernement, par le résident
Théodore Steeg en 1925.
À Agadir, Pierre Édouard Pradel (infirmier),
Roger Chesneau (Cabinet immobilier) firent partie du 3ème
Collège ; Fernand Barutel fit partie du 2ème
Collège du Conseil de Gouvernement. Fernand Barutel fut
président de la Chambre de Commerce côté
français.
Au congrès des Loges
marocaines de 1928, la question de "l'assistance publique
et privée au Maroc" fut à l'ordre du jour.
Certains réclamaient un impôt prélevé
"sur le luxe et le superflu" pour mettre en
uvre au Maroc une politique de solidarité pour "l'assistance
aux enfants et vieillards tant au point de vue européen
qu'indigène".
Création de la Loge
Atlantide à Agadir
En 1932 à Agadir,
la Loge "Atlantide" (GODF) vit le jour, avec
l'aide des FF de Safi qui avaient réactivé les
feux d'une loge créée en 1912.
Le Vénérable
Roux put compter sur l'actif Fernand Barutel.
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Agadir le 28 décembre
1931
Au verso
de la carte il est écrit :
"Mot envoyé d'Agadir, où vient de naitre
"L'Atlantide" qui va vous demander officiellement son
parrainage, les meilleurs et les plus affectueux de nos souvenirs",
signé M. Dalloni.
Adressé à A. Groussier, 16 rue Cadet Paris
IX. |
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Marius Dalloni (1880-1959)
fut professeur de géologie
à la Faculté des Sciences d'Alger, franc maçon
et militant socialiste d'Algérie, député
à la 2ème Assemblée nationale constituante
à Paris (1946).
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Arthur Groussier
(1863-1957)
fut ingénieur mécanicien
des Arts et Métiers d'Angers, syndicaliste, député,
50 ans à la direction du GODF dont il fut Grand maître
à 5 reprises de 1925 jusqu'en 1944 après une interruption
par le gouvernement de Vichy. Il est considéré
comme le fondateur du Code du Travail.
Le temple du GODF est installé au siège de l'obédience,
rue Cadet et porte son nom.
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1937 : Famine
au Maroc : la sécheresse
dans le Sud généra un exode massif. Puis survint
une épidémie de typhus. La montée des prix
dépassa celle des salaires. L'agitation fut lancée
depuis les mosquées par les nationalistes marocains. En
avril 1937, le Comité de paix du GODF lança
"une souscription en faveur des Musulmans affamés
du Maroc". 190 loges de la Métropole ou de l'Extérieur
souscrivirent pour un total de 18 828 Francs.
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Loges au Maroc :
DH ou Droit Humain mixte (H&F) ;
GLDF (Grande Loge de France) ;
GODF (Grand Orient de France) qui disposait au Maroc d'un Conseil
Philosophique : le "Phare de la Chaouia et du Maroc",
15 loges et ateliers.
Personnalités franc-maçonnes
marquantes au Maroc
Chapon (GODF), en 1922 Très Sage
de Casablanca, fut une personnalité marquante de la
Franc-Maçonnerie au Maroc. Son nom reste attaché
au développement du grand port de Casablanca.
Entrepreneur de Travaux Publics à Grenoble, après
un passage par l'Indochine, il fonda avec son frère en
1912 à Casablanca, le "Comptoir des Mines et des
Grands Travaux au Maroc" et devint l'agent général
de la "Société Marocaine d'Explosifs".
Le pionnier devint notable, puissant au point de briser les Résidents.
Il fut à la tête de la Chambre de Commerce et d'Industrie
(CCI) de Casablanca. Président de la CCI de 1924 à
1928 et de 1932 à 1938 après une interruption pour
raison de santé, il administra plusieurs sociétés
dont "La Vigie Marocaine", "La Compagnie des
Autobus de Casablanca".
Chapon mit son influence au service de la liberté commerciale,
repoussant l'intervention de l'État ; il s'insurgea contre
les augmentations d'impôts mais réclama la protection
de l'État en cas de nécessité.
En 1934, les colons touchés par la crise manifestèrent
dans les rues de Rabat. Chapon refusa d'appuyer ce mouvement.
En juin 1936, les grèves partirent de la COSUMA pour toucher
tout le Maroc réclamant des congés payés
; Chapon défenseur des commerçants et des industriels
ignora ou négligea le danger social mais préconisa
la construction de logements ou la création de sociétés
de bienfaisance.
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Cazemajou (GODF) fut une autre personnalité
marquante du GODF au Maroc ; ingénieur typographe, il
alluma de nombreux ateliers de Taza à Agadir. Il fut président
du Congrès en 1928. Il fit le lien avec la GLDF. Il chercha
à faire du GODF une puissance dynamique et respectée. |
Ferdinand Sandillon (1864-1936) fut une personnalité
FM marquante de Mogador. Une rue porte encore son nom. Il installa
les premiers moulins modernes du Maroc. Pendant la guerre, seul
minotier à Mogador, il réalisa la distribution
de farine et de semoule sans profiter de la crise. Ingénieux
et plein d'activité, il fut président du SI, président
de la Chambre de Commerce et de l'Industrie. Il créa des
journaux locaux de FM : "Le Réveil de Mogador"
en 1921 puis la "Nouvelle Tamusiga". Il installa
la 1ère salle de cinéma de la ville après
avoir racheté le matériel photographique des frères
Mannesmann. À sa mort, toute la ville l'accompagna à
sa dernière demeure, musulmans, chrétiens, juifs,
européens, fonctionnaires, colons, industriels et commerçants.
La Commission municipale présidée par le Dr Bouveret
décida que la rue dénommée rue du général
Gouraud qui conduisait à la minoterie s'appellerait désormais
rue Ferdinand Sandillon (Omar Lakhdar, 2009, Darrna.com)
À Agadir, Fernand Barutel siégeait
au Conseil du Gouvernement (2ème collège). Il était
GODF et républicain modéré à la Chambre
mixte d'Agadir.
Sur les 24 membres du 3ème Collège pour Agadir
: Roger Chesneau et Pierre Édouard Pradel.
Pendant la guerre de 1939-44
Les sociétés dites secrètes furent interdites,
visant particulièrement la FM.
Le 13 août 1940, les sociétés secrètes
sont interdites par la loi ;
Le 19 août 1940, le maréchal Pétain
signe le décret de dissolution du GODF et de la Grande
Loge ;
Le 27 février 1941, les autres obédiences
maçonniques sont dissoutes.
Le régime de Vichy
établit des Listes stigmatisant les F-M du Maroc (officiers
et dignitaires membres des Suprême Conseil, Grand Collège
ou Conseil fédéral des sociétés secrètes
dissoutes (J. O du 12 août 1941).
Ces listes furent établies d'après les premiers
relevés des tableaux de 1920 à 1940 ; elles portaient
mention des adresses, fonctions et professions indiquées
sur les documents des loges au moment de l'inscription de l'intéressé.
Ainsi parmi la liste nombreuse des FM on retrouve des Gadiris
bien connus dont les noms sont parfois mal orthographiés
et les adresses erronées :
DODIN Édouard, employé de
commerce Agadir (Grande Loge de France, JO 13 octobre 1941) ;
BAILLES François, adjudant, 8ème
Tirailleurs Loge "L'Atlantide" d'Agadir (GODF
JO du 16 octobre 1941) ;
BARUTEL (Fernand Philimio) entrepreneur de
transports, administrateur de la SATAS, villa Fernande Agadir
La Nouvelle "Tamusiga" de Mogador, "L'Atlantide"
d'Agadir (vén. 1939)(GODF JO 16-10-1941) ;
BOOC Jean, instituteur Agadir La Nouvelle
"Tamusiga" de Mogador trésorier 1932,
orateur 1935 (GODF JO du 17 octobre 1941) ;
BOSC Jean Étienne, directeur d'école,
Agadir, La Nouvelle "Tamusiga" de Mogador, trésorier
1932-33, Orat en 1935 (GODF JO du 28 janvier 1952) ;
MOURCEAU Antoine-Pierre, préparateur
en pharmacie, Agadir "L'Atlantide" d'Agadir
(maitre cér.) (GODF du 20 octobre 1941) ;
CARBONIÈRES Paul, ingénieur des TP, Oujda
Maroc, Membre de la commission des vux divers (GODF, JP
28 janvier 1942) ;
GRAIL Paul, employé de commerce
Agadir "L'Atlantide", Très. en 1935 (GODF
JO 30 janvier 1942) ;
PRADEL Édouard, infirmier SHP Agadir
"L'Atlantide", maître, Fond. 1er Surv.
En 1932 (GODF, JO 1er février 1942) ;
GANTIER Paul, chef de cuisine, restaurateur,
hôtelier, Agadir, né le 17 avril 1890 à Montfort
sur Argens (Var) L'Anfa Lumière n° 480, 3° de
Casablanca, Grd, Exp en 1934 (GLDF, JO 6 février 1942)
(faute d'orthographe au nom GAUTIER) ;
MONDOLONI François, receveur des postes
Agadir, "L'Atlantide" d'Agadir, vén.
en 1930 (GODF, JO 24 février 1942) Vén en 1933-34
;
ROCCA Sylvain, entrepreneur de TP, Inesgane
par Agadir, "L'Atlantide" Agadir, La Nouvelle
"Tamusiga" Mogador, Dél. Supp. 1936 (GODF,
JO 8 octobre 1942) ;
PRECIOSI Jean, collecteur des droits de marché,
Taroudant "L'Atlantide" La nouvelle Tamusiga
(GODF, JO 8 octobre 1942) ;
SAMBRANA (David ou Farid) représentant
de commerce, Agadir "L'Atlantide", Agadir, Dél.
Jud. 1936 (GODF, JO 9 octobre 1942) ;
TOUSSAINT Ernest-Jules, contrôleur des
Postes-Télégraphes-Téléphones L.
"Prométhée" Oujda, L. "Fidélité,
Travail" Meknès, Secr. 1929 (GODF, JO de l'État
français 27 septembre 1942).
Les noms de Cazemajou
et Chapon furent publiés comme ceux des FF ayant
tenu un poste d'officier dans les Loges et Congrès. Certains
francs-maçons seront internés à Bou Dnib.
Chapon s'effaça totalement. Jean Cazemajou
à Rabat et Marius Dalloni, professeur de géologie
à la Faculté des Sciences d'Alger contribuèrent
à créer en novembre 1942 en Afrique du Nord un
"Conseil provisoire" maçonnique en liaison avec
une soixantaine de loges françaises à l'étranger
et dans la partie de l'Empire libérée de la tutelle
de Vichy ; ils contribuèrent à obtenir du gouvernement
d'Alger la disparition des lois antimaçonniques
de Vichy.
En 1945, Cazemajou rouvrit "le Chapitre"
de Rabat et en 1949, celui de Casablanca.
À Agadir, suite au débarquement américain
au Maroc en novembre 1942, les Francs-Maçons et sympathisants
étaient surveillés jour et nuit tout comme les
Gaullistes (Bulletin N° 1550 du 17 novembre 1942,
Le général Chatras au Directeur des Affaires politiques,
CADN).
Ils étaient désignés en termes dévalorisants
par les services de renseignements qui les pourchassaient : "le
nommé Gautier ex-chef cuisinier, installé depuis
longtemps à Agadir propriétaire de l'hôtel
Gautier et directeur de l'hôtel Terminus (Hôtel de
la SATAS), très fortement commandité par Barutel
; Gautier, homme sans instruction, franc-maçon est un
des tenants des ex-partis de gauche les plus virulents qui soient
à Agadir (sic)". "Gaulliste acharné,
il a été tenu comme suspect lors des événements
des 8 et 11 novembre et consigné à son domicile
pendant quelques jours." Il lui sera reproché
de faire de la propagande pour de Gaulle et de rechercher le
contact avec les Américains après le débarquement
de ces derniers au Maroc en novembre 1942.
M. Paolantonacci, un ancien fonctionnaire supérieur
des Services des Douanes ayant appartenu à la F-M, sera
"compromis dans une affaire de gaullisme" à
Casablanca et fut rayé des cadres de la Douane (courrier
du général de brigade Chatras au directeur des
Aff. Politiques, 19 décembre 1942, CADN).
Années 50 à
Agadir :
Loge "Le Droit humain" (1ère obédience
historique de la mixité homme-femme de la F-M) qui proclamait
l'égalité de la femme et de l'homme en droits et
en devoirs.
Jacqueline
Strauss-Fellus, journaliste
socialiste, mère de DSK, alias "Felline", faisait
partie de la loge maçonnique le "Droit humain".
Gilbert
Strauss : conseiller
juridique et fiscal, père de DSK (avec son associé
Marius Kahn), époux de Jacqueline Strauss-Fellus, créa
à Agadir la loge maçonnique rattachée à
l'obédience libérale, anticonformiste et mixte
du "Droit humain".
Parmi ceux considérés comme les pionniers d'Agadir,
qui s'investirent sans compter dans la construction d'Agadir,
se trouvent des FM (Grande Loge et GODF) :
Louis MICHEL (Vénérable de la Loge
d'Agadir) (gérant du Comptoir vinicole au km 4,5, route
d'Inezgane) ;
Fernand
BARUTEL (transporteur,
industriel conserveur, fut président du ESSI) créateur
de la Loge Atlantide, membre du Conseil de Gouvernement et Président
de la Chambre de Commerce française à Agadir ;
Paul GAUTIER (hôtelier, président
du Syndicat d'Initiative) ;
Pierre
Édouard PRADEL
(1891-décédé le 24 octobre 1954) à
Agadir, initié à la Loge Wodrow Wilson à
L'Orient de Mogador, célèbre infirmier ; un des
1ers arrivants à Agadir ;
Roger CHESNEAU, rue de la Kissaria, cabinet immobilier,
Place Bourguignon ;
Claudius
FOUR (GODF) ;
Farid SAMBRANA, un des premiers agents immobilier
et maritime ;
Dr DEMACON, chirurgien-dentiste, boulevard Pasteur
sur le plateau administratif ;
Jean BOSC, directeur d'école bien connu
;
Paul CARBONNIERES, ingénieur des TP.
Le Centre philosophique (temple des Maçons) se trouvait
rue Monge à Agadir.
(Sources : Site internet sur
la FM au Maroc (http://grandorientarabe.org/index.php?p=1_95_Franc-Ma-onnerie-au-Maroc); Du Conseil de l'Ordre du GODF dans
l'entre-deux-guerres : essai sur une équipe dirigeante
maçonnique, Hivert ; Journal Officiel).
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