Au cours du séisme, le directeur
M. Barot, fut blessé mais revint mettre l'usine
en marche (Souvenirs de Sylvie Barot, Robert Brazille, forum
Agadir 1960).
L'usine électrique paraissait intacte de prime abord,
en réalité lézardée (G. Choubert
et A. Faure-Muret, Séisme d'Agadir, p.58). L'énorme
voûte de béton avait vibré et les piliers
de soutènement avaient été ébranlés
mais le tout avait tenu. Les techniciens inspectèrent
les moteurs diesel et travaillèrent toute la journée,
vérifiant les transformateurs, rétablissant les
lignes. En fin d'après-midi, ils purent remettre en route
un des moteurs, le plus petit (W. Cappe, p. 76).
La centrale d'Anza est devenue une centrale de secours depuis
1964-65 et ne fonctionne plus qu'au ralenti avec une vingtaine
de salariés. La centrale de refroidissement plaquée
contre le rocher ne fonctionne plus depuis des années.
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