Située entre la route d'Essaouira et l'océan,
à quelques kilomètres du front de mer, Anza, avec
une soixantaine d'hectares, intégra le périmètre
municipal d'Agadir en 1956.
Le quartier industriel d'Anza, qui se créa dans les
années 40, comprenait un quartier d'industries essentiellement
des conserveries et usines de poisson, des petites entreprises
ou ateliers rudimentaires en lien avec les besoins de la pêche,
des dépôts pétroliers et un quartier d'habitations
variées allant du douar de tentes aux cités ouvrières
de type Écochard à l'équipement encore sommaire.
Au cours du séisme du 29 février 1960, le quartier
d'Anza subit des destructions moindres (au-delà d'Aghezdis
qui se trouve dans la zone faillée) que celles de Talborjt
Founti, Kasbah et Ihchach.
Dans les plans d'aménagement de la nouvelle Agadir,
ce quartier devait acquérir une certaine autonomie en
raison de son éloignement par rapport à la Nouvelle
ville dont il se trouve séparé par le port et les
zones non constructibles. Ce quartier industriel appelé
à s'étendre (110 ha) devait recevoir toutes
les nouvelles industries de transformation du poisson en particuliers
toutes les usines de farines de poisson et d'engrais connues
pour leurs fortes odeurs de "guano". On espérait
éviter la propagation de ces odeurs dans le secteur urbain
et touristique.
Pour accentuer son autonomie, ce quartier devait être doté
d'une école, un dispensaire, un marché, un poste
de police.